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Non, la nicotine n’est pas cancérigène

David Hanin reçoit le Dr W. Lowenstein et le Dr P. Presles

Lutter contre des croyances bien ancrées chez les individus n’est pas chose facile.

En parallèle des reportages télévisuels qui ne contredisent que rarement cette croyance, nous avons la chance de trouver la plateforme YouTube, sur laquelle nous pouvons mettre les choses au clair :

La nicotine n’est qu’une dépendance
(comme le chocolat ou le café),
le tabac est une addiction et donc une drogue.

En savoir plus sur la nicotine dans les addictions est important, car n’oublions pas que 90 % des fumeurs ont besoin d’elle pour parvenir à arrêter de fumer.

Pour l’épisode 6 de « La Vape, et vous ? », David Hanin reçoit le Dr William Lowenstein, spécialiste en Médecine interne et addictologue, ainsi que le Dr Philippe Presles, médecin psychothérapeute sur le sujet de la nicotine.

Fumer cause 21 maladies chroniques

Les maladies chroniques ne sont pas contagieuses, mais elles limitent les activités quotidiennes d’une personne tout au long de sa vie et elles sont susceptibles de causer la mort. Le tabagisme est un facteur de risque important de vingt et une maladies chroniques.

La majorité de ces maladies peuvent être évitées en éliminant le tabac de sa vie.

Cerveau

Accident vasculaire cérébral (AVC)
Les gens qui fument sont deux à quatre fois plus à risque de subir un accident vasculaire cérébral que ceux qui ne fument pas. Le risque varie selon la quantité de cigarettes consommées. Les personnes exposées à la fumée secondaire sont aussi plus susceptibles de souffrir d’un AVC. En effet, comme le tabagisme passif épaissit le sang, cela bloque les veines, les artères et augmente le rythme cardiaque. Ce phénomène contribue à l’augmentation des risques d’accidents cardiovasculaires ou vasculaires cérébraux.


Yeux

Perte de la vue
La fumée de tabac contient des produits chimiques qui réduisent la circulation sanguine des yeux et la quantité d’oxygène transportée par le sang. Ce phénomène peut amener les personnes qui consomment du tabac à perdre la vue.

Cataracte
Les fumeurs ont deux fois plus de risques de développer une cataracte que les gens qui ne fument pas. La cataracte est une maladie de l’oeil qui peut être causée par la cigarette et qui consiste en un obscurcissement du cristallin de l’œil qui cause une vision floue.

Dégénérescence maculaire liée à l’âge
La consommation de tabac multiplie par trois les risques de souffrir de dégénérescence maculaire liée à l’âge. Il s’agit d’une détérioration de la couche de tissu située au fond de l’œil (macula), qui peut amener les fumeurs à perdre la vue.


Bouche

Parodontite
Le tabagisme réduit la circulation sanguine de la gencive, modifie les bactéries qui se trouvent dans la bouche et affaiblit le système immunitaire. Toutes ces conséquences rendent les fumeurs plus vulnérables au développement d’une maladie de la gencive appelée la parodontite.


Système respiratoire

Asthme
Le tabagisme accélère la détérioration de la respiration. Les symptômes de l’asthme sont plus fréquents et plus sévères chez les personnes qui fument ou qui sont exposées à la fumée secondaire. 

Poumons

Pneumonie
Fumer ou être exposé à la fumée secondaire accroît les risques de développer une pneumonie, car le tabac réduit la capacité du corps à combattre les infections.

Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC – BPCO)
Le tabagisme est la principale cause de maladie pulmonaire obstructive chronique. Cette maladie, qui regroupe l’emphysème et la bronchite chronique, empêche les personnes qui en souffrent de respirer normalement. Cette maladie, qui peut être causée par la cigarette, regroupe l’emphysème et la bronchite chronique, empêche les personnes qui en souffrent de respirer normalement.

Tuberculose
La tuberculose est causée par une bactérie qui se loge le plus souvent dans les poumons. Les personnes qui fument ont plus de risques d’attraper cette maladie et d’en mourir que celles qui ne fument pas. En 2018, dans le monde, 860 000 cas de tuberculose étaient imputables au tabagisme.


Cœur

Anévrisme de l’aorte thoracique
Le tabagisme est un facteur de risque établi de l’anévrisme de l’aorte thoracique.

Maladie coronarienne
La consommation de tabac accroît la probabilité de développer une maladie coronarienne. Les fumeurs ont deux à trois fois plus de risques d’avoir une maladie du cœur que les non-fumeurs. Aussi, lorsqu’une personne qui ne fume pas est exposée à la fumée secondaire, le risque qu’elle ait une crise cardiaque augmente de 27 %. Enfin, les personnes qui souffrent d’un problème cardiaque aggravent leur état de santé si elles sont exposées à la fumée secondaire.


Artères

Maladie artérielle périphérique
Les gens qui consomment du tabac sont plus à risque de développer la maladie artérielle périphérique, qui se caractérise par le blocage d’une artère, que ceux qui n’en consomment pas. Le tabagisme ferait même progresser la maladie plus rapidement.

Athérosclérose
L’usage du tabac épaissit le sang, accélère le rythme cardiaque et augmente la pression sanguine. Tous ces phénomènes abîment prématurément les veines et les artères. Pour cette raison, les fumeurs sont plus susceptibles de développer de l’athérosclérose que les non-fumeurs.


Pancréas

Diabète
Plus une personne fume, plus elle risque de développer le diabète. La probabilité de développer le diabète de type 2 serait d’ailleurs plus grande chez les fumeurs que chez les non-fumeurs. Aussi, fumer augmente le risque de complications du diabète et diminue la sensibilité du corps à l’insuline.


Système reproducteur

Effets sur l’appareil génital féminin
Le tabagisme diminue la réserve de bons ovules, ce qui réduit les chances de grossesse et accélère la ménopause. 

Dysfonction érectile
Le tabac encrasse les vaisseaux sanguins, ce qui favorise l’épaississement des artères du pénis et peut amener les fumeurs à souffrir de dysfonction érectile. Les fumeurs ont deux fois plus de risques d’avoir des problèmes d’érection que les non-fumeurs.

Grossesse extra-utérine ou ectopique
Le tabagisme nuit au transport de l’embryon vers la cavité utérine, ce qui cause des grossesses extra-utérines. Plus une femme fume, plus le risque de grossesse extra-utérine augmente. Une consommation de plus de 20 cigarettes par jour multiplie par quatre les risques d’avoir une grossesse extra-utérine.

Malformation de naissance
Fumer ou être exposé à la fumée secondaire pendant la grossesse accroît le risque d’avoir un fœtus ou un nouveau-né avec une malformation cardiaque, une fente palatine ou une fente labiale (bec-de-lièvre).


Articulations et os

La polyarthrite rhumatoïde (PR)
Le tabagisme augmente les risques de souffrir de polyarthrite rhumatoïde. Environ 20 % des cas de polyarthrite rhumatoïde sont dus au tabagisme. Chez les personnes génétiquement prédisposées à la polyarthrite rhumatoïde, le risque de développer la maladie est encore plus grand. En effet, un peu plus de la moitié des cas sont attribuables à l’usage du tabac.

Fracture du col du fémur
L’usage du tabac réduit l’apport sanguin nécessaire aux os, ralentit la production des cellules qui aident à leur formation (ostéoblastes) et diminue l’absorption du calcium. Ces phénomènes fragilisent les os des fumeurs, ce qui favorise les fractures du col du fémur. Une fracture de la hanche sur huit est causée par le tabagisme.


Système immunitaire

Déficience immunitaire
Le tabagisme affaiblit le système immunitaire. Les fumeurs sont donc plus susceptibles d’attraper des virus ou de contracter des maladies que les non-fumeurs.

Source : quebecsanstabac.ca

Les maladies en images

Une vidéo qui fait froid dans le dos…

Cliquez pour voir la vidéo sur YouTube

Quand les arguments sont percutants…

Ces quelques mots ne sont pas de moi,
mais de Titan Micheau,
qui m’a autorisée bien sûr à les publier en intégralité.


La question de départ sur un groupe Facebook :

Bonjour à tous, j’ai une question.

Quelqu’un a réussi à arrêter la cigarette avec la cigarette électronique et ensuite arrêter la cigarette électronique. ??

Est-ce moins difficile ou ça fait seulement prolonger le sevrage si mon but est de ne plus rien mettre dans mes poumons?

Merci et bravo à tous ❤️


La réponse de Titan Micheau :

En fait, il faut juste re-situer le problème au bon endroit.

On arrête la clope pourquoi ? 

Parce que non seulement cette addiction nous envoie à l’hosto et nous tue avec 10 ans d’avance après une lente et vicieuse (mais sûre) dégénérescence de nos facultés physiques et physiologiques (et c’est pas très joli, surtout les derniers mois!), mais elle met également en danger notre entourage non fumeur avec exactement les mêmes risques (et je ne parle même pas de l’aspect financier qui pousse certains à devoir choisir entre manger et fumer). 

Elle est source de goudrons (cancers), de monoxyde de carbone (maladies cardiovasculaires), et de particules fines (maladies respiratoires). 

Et on est accroc à ce poison à cause de cette nicotine tant diabolisée (elle n’y est pourtant pour rien) parce que les cigarettiers la boostent avec des produits sympas comme l’arsenic ou l’amoniac … 

On y trouve également du cyanure, du mercure, du plomb, du polonium … Donc pour faire court, la clope, c’est bon pour personne et mauvais pour tout le monde. Parce que si on fume pour la nicotine, ce sont tous les produits qui l’accompagnent dans la combustion d’une clope qui nous tuent prématurément à raison de 78000 morts par an.

TOUS les matins, la clope tue plus de 210 personnes.

TOUS LES JOURS.

Et dans la plus grande indifférence (autre débat).

Alors, et la VAPE ?

Ben c’est le bidule inventé par le peuple dans un garage pour pas un rond, et qui a eu plus de résultats positifs en 10 ans d’existence que plus de 60 ans de « mesures » prises par les institutions de santé concernées et qui ont coûté une fortune à tout le monde (encore un autre débat).

Et elle est composée de quoi? 

De 4 à 6 produits, tous de qualité pharmaceutique et/ou alimentaire, et elle est parfaitement exempte de tous les poisons cités plus haut.

Sa dangerosité? 

Non avérée. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est une réalité médicale. 

Dans les analyses d’un jeune fumeur débutant d’à peine 2 mois, on retrouve déjà tous les marqueurs qui sont présents dans celles d’un vieux fumeur en train de mourir à l’hosto d’une maladie tabagique. Dans celles de quelqu’un qui vape depuis 8 ans, que dalle, rien, nada, que tchi, le grand vide, l’absence de tout.

Autre chose: Une étude canadienne (jécéplulakelle) a prouvé que l’air intérieur d’une pièce fermée avec un vapoteur en action est MOINS TOXIQUE que l’air extérieur d’une cour d’école. 

Alors quoi …? 

Il faudrait interdire les récréations à nos gamins …?

On sait tous aujourd’hui pourquoi il est impératif de quitter la clope. Elle tue beaucoup de gens, prématurément, et mochement.

La vape nicotinée? 

Des tas de gens essaient encore de « trouver » ce qu’on pourrait lui reprocher, et ces gens sont très inquiets, elle met en danger leurs intérêts financiers monstrueux … Donc ils cherchent frénétiquement quelque chose à lui reprocher.

Mais soyons clairs : si la vape représentait la moitié de la queue de l’ombre d’un microscopique problème, les labos et les cigarettiers se seraient rués sur l’autoroute du « grave danger identifié, vérifié, avéré et pouvant causer des dommages irréversibles » (le fameux « principe de précaution »), la nouvelle aurait fait le tour de la terre et elle serait interdite depuis longtemps.

Je rajouterais également ceci :

En l’état actuel des connaissances, il est normal de se poser la question surtout si on compare la vape à la clope. 

D’autant qu’avec toutes les infos connues du plus grand nombre concernant cette dernière, cette question est légitime parce que cette clope tue non seulement les fumeurs, mais également une partie de leur entourage. 

Les particules fines, les goudrons et le monoxyde de carbone (ainsi que les quelque 4000 autres saloperies qui l’accompagnent) sont des poisons qui font des ravages. 

Poisons complètement absents dans la vape.

Attendu que celle-ci n’est dangereuse ni pour le vapoteur, ni pour son entourage, vouloir l’arrêter ne dépend plus d’une question de santé publique, mais uniquement d’un état d’esprit et d’une décision de convenance personnelle comme par exemple le désir de se libérer d’une dépendance comme le café, chocolat, etc…). 

A ne pas confondre avec l’addiction, qui elle (je sais je me répète mais j’ai des excuses, je suis vieux, lol), nous rend malade, nous envoie à l’hosto et nous tue avec 10 ans d’avance.

Ouvrez vos chakras et restez Zen, ce n’est pas la Vape, même nicotinée qui vous tuera.

Et pardon pour le pavé.

👍 😉

Voeux de délivrance pour 2021…

En ce début d’année, vous avez pris la décision d’arrêter de fumer en vous aidant de la vape, car les autres substituts que vous avez essayés ne vous ont pas donné entière satisfaction.

Quelle sage décision ! 😉 🤗 🌬

Pour avoir suivi pas mal de vapoteurs dans leur sevrage, cet article reflète les questions que j’ai pu lire, et vous donne certaines réponses à ces dernières.

Pourquoi la vape fonctionne t’elle ?

Si je me fie à ma propre expérience, je pense que la découverte d’un mode ludique d’administration de la nicotine définit assez bien un taux de réussite important.

La diversité des e-liquides permet aussi de satisfaire les papilles, qui se réveillent grâce à l’arrêt du tabac…

Mais surtout, l’administration de la nicotine joue un rôle majeur, et elle peut être régulée plus efficacement qu’avec d’autres substituts, pour coller à votre passé tabagique.

Il faut comprendre que bien souvent le fumeur a peur d’arrêter de fumer. Il a parfois fait plusieurs tentatives d’arrêt restées infructueuses, il a trop souffert et il est découragé. Explication ici en vidéo, par Jacques Le Houezec,

La découverte de la vape va lui permettre de leurrer son cerveau mais surtout de lui donner satisfaction, pour que l’envie de la clope disparaisse petit à petit.

Cette notion de plaisir est capitale dans un sevrage.

Par où commencer pour que ça marche ?

Grande question 😉 …

Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • demander conseil à un ami déjà vapoteur (mais il n’aura pas forcément le même passé tabagique que vous),
  • faire le tour des fora et groupes Facebook (vous allez faire face à des foultitudes de renseignements en vrac, qui seront difficiles à traduire)
  • chercher par vous-même sur internet (attention aux erreurs, la vape a tout de même un petit côté technique à ne pas négliger),
  • entrer dans une boutique de vape, en voilà une idée qu’elle est bonne !

Pourquoi « aller dans une boutique » est la meilleure solution ?

Parce que vous aurez un accompagnement et un suivi personnalisé. Rien ne vous empêche en parallèle d’en parler à votre médecin généraliste ou de consulter un tabaccologue.

Attention néanmoins aux faux vendeurs de cigarettes électroniques qui ne sont là que pour faire du chiffre, et qui vous orienteront vers du matériel à la mode et pas forcément adapté. Ils sont de plus en plus rares, mais toujours présents.

Démonstration et explications ici.

Et si mon entourage essaie de me dissuader d’essayer ?

Toutes les personnes, fumeuses ou non, qui essaient de vous décourager n’ont pas pris le temps de se renseigner, et se sont juste focalisées sur les campagnes médiatiques de désinformation (quand l’empire du tabac perd de l’argent, il faut bien le récupérer à tout prix…).

Pour permettre à ces personnes de mettre à jour leurs connaissances du sujet, vous pouvez les orienter vous-même sur des sites percutants et objectifs.

Vous pouvez aussi leur demander d’écouter les témoignages de vapoteurs, qui ont retrouvé une santé en switchant du tabac à la vape.

Les 3 films cultes font aussi le tour de la question, tant au niveau de la réduction des risques tabagiques qu’au niveau médical et scientifique.

Le 4ème film est sorti il y a peu de temps et traite principalement de la nicotine. Vous pouvez pour l’instant le regarder en anglais sous-titré en français (inscrivez-vous sur Ibex, et profitez de la période gratuite de 10 jours pour le regarder après inscription – N’oubliez-pas ensuite d’annuler pour éviter d’être prélevé à la fin de la période de 10 jours).

Image écran

Puis-je fumer et vapoter en même temps ?

OUI, de la même manière que vous pouvez rajouter des patchs, des gommes, ou des chewing gums si le maximum de nicotine contenu dans les e-liquides ne vous suffit pas (voir plus bas l’importance de la nicotine).

Néanmoins, il est difficile de vous aiguiller objectivement vers la meilleure solution pour vous, chaque fumeur étant différent.

Certains vapoteurs ont stoppé de suite, d’autres ont mis plus de temps. Cet aiguillage sera adapté au fur et à mesure de vos visites dans votre boutique favorite 👍.

Votre vendeur saura vous dire si vous devez augmenter, diminuer la nicotine, ou si votre matériel doit être adapté ou modifié.

Source Tabacstop :

« Il est vrai que pour certaines personnes, l’envie de fumer est moins pressante que pour d’autres. Ceci s’explique par une particularité génétique qui entraîne une plus longue persistance de la nicotine dans le cerveau. Du coup, le besoin d’une autre cigarette ne se fait pas ressentir aussi rapidement. …/…

Ces fumeurs occasionnels peuvent se faire piéger par la dépendance à la nicotine et insensiblement, leur consommation augmente. »

Attention aussi si vous avez arrêté de fumer et que vous acceptez une cigarette que l’on vous propose. Les récepteurs à la nicotine dans les cellules du cerveau se réactivent et vous risquez la rechute, même après plusieurs années sans tabagisme.

Le principal dans tout ça est de garder à l’esprit le fait que une seule cigarette est aussi dangereuse qu’un paquet.

Et si je ne souhaite pas utiliser de nicotine ?

Sans vouloir apporter de jugement hâtif, c’est fort dommage et dommageable.

Cette nicotine est LA solution à l’arrêt du tabac.

Sans elle, la rechute est proche, car c’est elle qui dirige votre cerveau et non l’inverse.

Si votre cerveau n’en a pas, il va la réclamer en vous faisant vivre l’enfer par des sensations très désagréables de manque.

Oui mais j’ai déjà eu une mauvaise expérience avec la vape, je ne supportais pas la nicotine…

Vous n’êtes pas seul(e).

Déjà, il n’y a pas que de la nicotine dans les e-liquides.

Le Propylène Glycol peut agresser la gorge des vapoteurs, certains arômes aussi. Son pourcentage peut être diminué, sans dénaturer les e-liquides, pour être moins irritant.

Si vous avez besoin d’un fort taux de nicotine, mais que vous ne le supportez pas, les sels de nicotine peuvent aussi être une solution, votre vendeur vous renseignera, et adaptera votre vape en fonction.

Petite précision : avec le tabac, votre gorge n’était pas irritée en raison des anesthésiants contenus dans une cigarette.

Ne pas confondre les effets indésirables de l’arrêt du tabac et/ou de la vape.

Puis-je commander sur internet ?

Je préfèrerais laisser cette réponse dans le vide.

Pour moi, il sera toujours meilleur de démarrer mais aussi continuer votre sevrage, en ayant l’appui d’un professionnel.

Néanmoins, nous n’avons pas toujours le temps de nous déplacer, de faire la queue, de passer du temps à discuter, raison pour laquelle cet article peut vous aider : Les erreurs à éviter quand on commande sur internet.

J’ai certainement du oublier quelques détails, je compte sur mes amis professionnels pour rajouter leurs commentaires en dessous de cet article.

Arrêter de fumer aussi, pour le bien-être des animaux

LE TABAGISME POSE DES RISQUES POUR LES ANIMAUX

Les animaux sont sensibles à la fumée secondaire.

Tout comme les humains, le tabagisme passif représente un facteur de risque de diverses maladies chez eux.

Les dangers de la cigarette :

les effets de la fumée secondaire sur les animaux

Les animaux de fumeurs avalent les composants toxiques qui sont présents dans la fumée de tabac chaque fois qu’ils respirent ou qu’ils nettoient leur pelage ou leur plumage.
Lire la suite Arrêter de fumer aussi, pour le bien-être des animaux

Les effets positifs de la nicotine

Article de Jacques Le Houezec (2014)

 

La nicotine est le principal alcaloïde que l’on trouve dans le tabac, mais on peut la trouver à des concentrations plus faibles dans les plantes de la même famille, les pommes de terre, les tomates ou les aubergines.

Les humains ont toujours été curieux de trouver des plantes pouvant avoir des effets agréables ou médicinaux. Le tabac a été utilisé en Amérique du Sud depuis l’époque précolombienne jusqu’à nos jours à des fins magico-religieuses, médicinales et récréatives.

Le tabagisme rituel dans le chamanisme est probablement aussi vieux que le début de l’horticulture, il y a environ 8 000 ans. Les Indiens d’Amérique ont reconnu le tabac (nicotine) en tant qu’insecticide puissant pour la protection des semences et en tant que vermifuge humain.

 

Les chamans utilisaient de grandes quantités de nicotine pour provoquer une intoxication aiguë à la nicotine, ce qui entraînait des états catatoniques représentant la mort symbolique. Comme les chamanes ont développé une tolérance élevée aux effets de la nicotine et que la nicotine est rapidement éliminée du corps (avec une demi-vie de deux heures), ils sont revenus «miraculeusement» à la vie après quelques heures (1).

Il semble que les chamans aient exploité le fait que de fortes doses de nicotine peuvent être ingérées sans entraîner de décès (jusqu’à 1500 mg dans un récent rapport de cas de suicide), contrairement aux hypothèses souvent rapportées dans de nombreuses publications, selon lesquelles 30 à 60 mg de nicotine sont dose létale chez l’adulte (2).

Au fil des siècles, l’usage du tabac est devenu courant dans la plupart des régions du monde. La capacité de la nicotine à réguler l’humeur et à améliorer le fonctionnement cognitif, et à renforcer fortement la dépendance au tabac, est probablement la motivation pour son utilisation généralisée.

Le tabagisme est le moyen le plus efficace d’administrer de la nicotine au cerveau (où la plupart des effets se produisent), en particulier parce que les fumeurs peuvent modifier leur consommation de nicotine bouffée par bouffée (appelée titration automatique de la nicotine). Les fumeurs peuvent contrôler leur consommation de nicotine pour obtenir un effet souhaité, tel qu’une stimulation (à faible dose) ou une sédation (à plus forte dose).

La nicotine est alors un médicament très approprié par lequel vous pouvez obtenir l’effet dont vous avez besoin au moment où vous en avez besoin,

Les récepteurs nicotiniques qui se lient à la nicotine et produisent ses effets sont omniprésents (ils sont présents dans presque toutes les parties du corps) et il existe plusieurs formes de récepteurs nicotiniques, chacun ayant une localisation et une fonction spécifiques. Les recherches sur la diversité des récepteurs cholinergiques centraux nicotiniques illustrent la complexité des effets de la nicotine sur différents neurotransmetteurs du cerveau (3).

En conséquence, il a été démontré que la nicotine avait des effets positifs sur certaines conditions médicales.

Les effets de la nicotine sur la maladie d’Alzheimer sont controversés, mais il a été démontré que les patients atteints de la maladie d’Alzheimer présentaient une réduction importante des récepteurs nicotiniques dans le néocortex et l’hippocampe par rapport aux personnes en bonne santé.

Les effets positifs de la nicotine sur la fonction cognitive suggèrent que les récepteurs nicotiniques pourraient contribuer au fonctionnement cognitif normal et que les patients atteints de la maladie d’Alzheimer pourraient bénéficier d’un traitement à la nicotine.

De même, des études épidémiologiques ont clairement démontré que le tabagisme protège de la maladie de Parkinson, avec un rapport de cotes d’environ 0,5 pour les fumeurs par rapport aux non-fumeurs. Cela est dû aux effets de la nicotine sur les neurones dopaminergiques (la maladie de Parkinson est causée par la perte croissante de ces neurones), à la fois en stimulant la fonction motrice et en protégeant les neurones de la mort.

Plusieurs études n’ont pas montré d’effet thérapeutique de la nicotine sur la maladie de Parkinson, mais ces études ont utilisé de faibles doses de nicotine, en particulier parce que les patients atteints de la maladie de Parkinson sont souvent des non-fumeurs.

Cependant, dans une étude pilote portant sur 6 patients (tous les non-fumeurs), de fortes doses de nicotine délivrées par patchs (jusqu’à 105 mg / jour) sur une période de 17 semaines ont montré une nette amélioration de leur fonction motrice tandis que leur traitement dopaminergique (L-Dopa) A été réduit.

Les effets indésirables les plus fréquents étaient les nausées et les vomissements (chez 4 patients sur 6), mais ils étaient bien contrôlés avec des médicaments antiémétiques. Malheureusement, aucune société pharmaceutique n’a été intéressée par le financement d’un essai contrôlé par placebo pour confirmer cet effet positif (4).

Le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie génétique résultant d’une anomalie des ganglions de la base, typiquement traitée avec des antagonistes dopaminergiques, tels que le médicament antipsychotique halopéridol. Des études chez l’animal ont suggéré que l’utilisation de nicotine pourrait avoir des effets bénéfiques chez les patients atteints de Tourette.

Encore une fois, quelques petites études non contrôlées ont montré qu’un court traitement à la nicotine améliorait les signes cliniques des patients de Tourette, mais aucun intérêt de l’industrie pharmaceutique à explorer cet effet positif de la nicotine n’a été observé (5).

Chez les patients psychiatriques, la consommation de nicotine peut être considérée comme une auto-médication. C’est le cas dans la dépression et la schizophrénie. Il existe de nombreuses preuves que tabagisme et dépression sont liés. Comme dans toutes les affections psychiatriques, la prévalence du tabagisme est plus élevée chez les patients déprimés que dans la population générale.

Dans la dépression, cela n’est peut-être pas uniquement dû aux effets de la nicotine, car il a été démontré que la fumée du tabac contient des substances ayant des effets antidépresseurs (monoamine oxydases ou MAO), mais là aussi de petites études ont indiqué un effet positif possible du traitement à la nicotine ( 6) La schizophrénie est également une maladie où la prévalence du tabagisme est très élevée (> 80%).

Les effets psychostimulants de la nicotine pourraient aider les patients atteints de schizophrénie à compenser leurs déficits cognitifs, en particulier les processus attentionnels, qui se sont avérés normalisés lorsque les patients schizophrènes fument (7). Les patients atteints de schizophrénie peuvent également utiliser la nicotine pour faire face à leurs troubles de l’humeur, comme l’anhédonie, ou plus généralement pour améliorer leurs symptômes négatifs (apathie, manque de motivation), ou pour atténuer les effets secondaires de neuroleptiques (effets antiparkinsoniens) connus pour induire des symptômes extrapyramidaux (agitation ou acathisie).

Un effet positif des timbres de nicotine sur ces symptômes a été démontré chez des non-fumeurs traités avec des neuroleptiques pour des troubles psychotiques (8). ou d’atténuer les effets secondaires des neuroleptiques (effets anti-parkinsoniens) connus pour induire des symptômes extrapyramidaux (agitation ou acathisie).

Un effet positif des timbres de nicotine sur ces symptômes a été démontré chez des non-fumeurs traités avec des neuroleptiques pour des troubles psychotiques (8). ou d’atténuer les effets secondaires des neuroleptiques (effets anti-parkinsoniens) connus pour induire des symptômes extrapyramidaux (agitation ou acathisie). Un effet positif des timbres de nicotine sur ces symptômes a été démontré chez des non-fumeurs traités avec des neuroleptiques pour des troubles psychotiques (8).

Tous ces aspects positifs de la consommation de nicotine ont été examinés il y a 15 ans (9), mais peu de progrès ont été réalisés pour explorer plus avant ces effets bénéfiques potentiels de la nicotine.

Le regain d’intérêt pour la science de la nicotine, lié au développement récent des cigarettes électroniques, pourrait inspirer de nouvelles études sur les effets positifs de la nicotine, notamment son rôle potentiel dans la prévention et le traitement des maladies.

 

Références:

  1. Le Houezec J, Benowitz NL. Psychopharmacologie fondamentale et clinique de la nicotine. Clin Chest Med. 1991; 12: 681-699.
  2. Mayer B. Combien de nicotine tue un humain? Retracer la dose létale généralement acceptée à des expériences personnelles douteuses au XIXe siècle. Arch Toxicol. 2014 janvier; 88 (1): 5-7.
  3. Deneris ES, Connolly J, Rogers SW, Duvoisin R. Diversité pharmacologique et fonctionnelle des récepteurs neuronaux de l’acétylcholine nicotinique. Trends Pharmacol Sci. 1991; 12: 34-40.
  4. Villafane G, Cesaro P, A Rialland, S Baloul, S Azimi, C Bourdet, J Le Houezec, Macquin-Mavier I, Maison P. Chronique nicotine transdermique à haute dose dans la maladie de Parkinson: un essai ouvert. Eur J Neurol. 2007; 14: 1313-1316.
  5. Sanberg PR, Silver AA, Shytle RD, Philipp MK, Cahill DW, Fogelson HM, et al. Nicotine pour le traitement du syndrome de Tourette. Pharmacol Ther 1997; 74: 21-5.
  6. McClernon FJ, Hiott FB, Westman EC, Rose JE, Levin ED. La nicotine transdermique atténue les symptômes de la dépression chez les non-fumeurs: essai à double insu contrôlé par placebo. Psychopharmacologie (Berl). 2006 novembre; 189 (1): 125-33.
  7. Ward PB, LD Hoffer, Liebert BJ, SV Catts, O’Donnell M, Adler LE. Réplication d’un déficit auditif de synchronisation auditive P50 chez des patients australiens atteints de schizophrénie. Psychiatry Res. 1996; 64: 121-35.
  8. Koshe Anfang M, Pape HG Jr. Traitement de l’acathisie induite par les neuroleptiques avec des patchs à la nicotine. Psychopharmacologie. 1997; 134: 153-6.
  9. Le Houezec J. Nicotine: substance maltraitée et agent thérapeutique. J Psychiatry Neurosci. 1998; 23: 95-108.

 

Et ICI l’article d’il y a 20 ans en anglais !

 

Parlons Ecig avec le Dr Farsalinos (2014)

Trop de désinformation nuit à la vape, et à ce jour, il existe encore beaucoup trop de personnes qui sont persuadées qu’elle est dangereuse.

Cette interview (en anglais, mais traduction en dessous de la vidéo), réalisé par notre ami canadien Jean Philippe sur la chaine Youtube en 2014 est toujours au goût du jour, pour celles et ceux qui veulent se renseigner.

En tant que vapoteuse convaincue des bienfaits du vaporisateur personnel, je trouverais dommage que les vapoteurs débutants ou les fumeurs encore sceptiques n’aient pas accès à ce type d’information, noyé dans les flots du net…et souvent difficile à repérer pour un novice de la vape.



Traduction en Français

Source : https://www.forum-ecigarette.com/articles-medias-f756/interview-dr-farsalinos-par-genfelip-t163231.html

Traducteurs : falken, Fran330, KfiR, Manu06, stephe44, vapoloca, Vizu


Genfelip (G) : Salut tout le monde c’est Genfelip. Je suis vraiment heureux, très très très très très heureux, excessivement heureux de pouvoir être avec quelqu’un présentement que j’admire depuis longtemps, ça fait plus de deux ans et demi que je suis son travail, pour moi c’est un héros… et pour la cigarette électronique.
Je vous présente le Dr Konstantinos Farsalinos…

Konstantinos Farsalinos (KF) : Bonsoir.

G : Vous parlez un peu français ?

KF : Un tout petit peu.

G : Un tout petit, petit peu ?

KF : Oui.

G : Bon, donc si jamais il me manque un mot, on devrait pouvoir se débrouiller. Bonsoir docteur. Pourquoi avez-vous commencé à travailler sur des études sur la vape, ou plutôt qu’est-ce qui a fait que vous vouliez travailler là-dessus ?

KF : Et bien, vous savez au départ… enfin quand je dis au départ… j’ai commencé à travailler sur l’e-cigarette fin 2011. Au début, avant que j’aie entendu parler d’e-cigarettes, je n’avais absolument aucune idée de ce que c’était : l’ignorance complète. Je veux dire qu’au début, je pensais même qu’il y avait de l’eau dedans, que ça vaporisait de l’eau et qu’on l’inhalait…

G : C’est ce que nous entendons souvent.

KF : J’étais encore ignorant en la matière, je veux dire personne ne naît avec la science infuse. À cette période,je venais de terminer une étude évaluant la dysfonction cardiaque infra-clinique chez les jeunes fumeurs en bonne santé, immédiatement après avoir fumé, en utilisant de nouvelles techniques d’imagerie des échographies cardiaques.
Donc, à ce moment-là, je reçus un jour un MMS de deux de mes amis utilisant des e-cig. Ma première réaction a été de leur dire « vous venez de gaspiller votre argent, venez me voir, je vais vous donner de la varenicline (Champix, ou Chantix aux USA) si vous voulez arrêter de fumer ».
Mais vous savez, lorsqu’ils ont vu ma réaction, ils ont continué à me faire parvenir des photos d’eux utilisant des e-cig, ce qui m’a surpris, d’où l’idée de lancer une étude sur la vape. Tout d’abord j’ai essayé d’apprendre ce qu’était une e-cig. J’ai donc trouvé un forum internet d’utilisateurs d’e-cig en Grèce, dont je suis devenu membre, j’ai commencé à lire tous les messages du forum pour comprendre ce qu’était l’e-cig, et dans le même temps j’ai commencé une étude clinique qui a été présentée au Congrès annuel de la Société Européenne de Cardiologie en 2012 à Munich.
Cette étude a commencé au début 2012. En réalité, à travers cette étude, j’ai fait la connaissance de l’e-cig parce que tous les participants à l’étude, c’était une étude clinique, ont apporté leur propre matériel. Alors je leur ai demandé de démonter l’équipement afin de comprendre ce que c’est, comment ça fonctionne, pourquoi utilisent-ils de si « gros » comme je les appelais, vous savez ces gros appareils en acier inoxydable … à cette époque, il s’agissait pour la plupart de mods mécaniques,ils étaient très gros, très lourds…
Oui, quelque chose comme ça. [en réponse à Genfelip montrant un gros mod mécanique]
Il me semblait étrange que quelqu’un utilise ce genre de système, mais immédiatement au travers des discussions avec les vapoteurs je me suis rendu compte des raisons pour lesquelles ils utilisaient ce genre de chose : j’ai compris que l’e-cig est un produit qui est fait pour se substituer aux plaisirs et aux effets positifs perçus du tabac, au travers du plaisir de vapoter. Il n’est donc pas seulement une substitution médicale comme les médicaments et c’est la raison pour laquelle je me bats tout le temps, et je me battrai contre les réglementations en tant que médicaments n’importe où car je pense que cela détruira le potentiel des e-cigs pour réduire le tabagisme.
Ce n’est pas la façon dont elles sont utilisées. J’ai publié des études qui disent que non seulement légalement, mais aussi scientifiquement, les e-cigs ne peuvent pas être considérées comme un médicament car elles ne sont pas utilisées comme les médicaments le sont. Et c’est ça, je pense, le facteur le plus crucial pour déterminer si quelque chose est un médicament.
Je pense que le problème quand on discute de nicotine c’est que ça provient du tabac, donc si ça vient du tabac ça devrait être considéré comme un produit du tabac ou un médicament. Ça n’a absolument aucun sens, aucune signification. Ce n’est pas un unique composant, d’où il vient, qui détermine comment vous allez classer le produit. C’est la manière dont il est utilisé, comment et pourquoi il est utilisé, et comment il fonctionne.

G : Alors docteur, vous savez que beaucoup de gens utilisent des atomiseurs reconstructibles de nos jours, il y a beaucoup de matériaux pour les mèches qu’on peut utiliser : coton, silice, coton bio, coton japonais, rayon, mesh inox, enfin bref, je sais que vous êtes un cardiologue mais vu que vous êtes au moins dans le… disons dans le secteur de la santé, lequel est selon vous le plus sûr à utiliser quand on reconstruit un atomiseur ?

KF : Oui. Malheureusement on n’a pas beaucoup de données pour soutenir une approche ou une autre. Ma suggestion serait que le coton, le coton non traité, serait le meilleur. Quand je dis non traité je veux dire qui n’a pas été passé à la javel ou subi des traitements chimiques pendant sa transformation. Ça semble être, disons, le matériau le moins nocif bien qu’il faille plus d’études pour pouvoir affirmer cela. Donc disons que théoriquement ça pourrait être le plus sûr.
J’entends dernièrement que beaucoup de gens utilisent du rayon, qui est une autre forme de coton, mais j’ai vu qu’il subit une transformation très complexe qui utilise plusieurs produits chimiques, ce qui me fait me demander combien de ces substances restent dans le produit fini. Donc je serais hésitant à utiliser n’importe quel matériau qui subit une transformation chimique intense. Je suggérerais le plus simple, et je pense que sous cet aspect le coton serait la meilleure idée.
Mais comme je l’ai dit nous avons besoins de plus de preuves, plus d’études pour pouvoir soutenir cette idée grâce à des données.

G : Comme le kanthal, les fils NiChrome et tout le reste je suppose…

KF : Exactement c’est pareil. Vous savez qu’il y a des études qui ont trouvé des métaux lourds dans la vapeur.

G : Oui.

KF : Donc on sait qu’ils sont là. Certains proviennent probablement de l’interaction entre le liquide et le matériau de la résistance. Donc à nouveau c’est un test qui n’est pas très compliqué, qui ne coûtera pas beaucoup d’argent, mais ça fera une grosse différence pour l’e-cig en général, pour l’industrie de l’e-cig.
Parce que vous savez, remplacer un matériau de résistance par un autre ça ne coûtera rien, même pour les chinois, même pour les productions à grande échelle qui proviennent de Chine, c’est très facile de leur dire de remplacer le fil X par le fil Y. Et ils vont le faire et ça ne coûtera pas plus, pas à eux, pas au client final.
Et bien sûr ces gens qui refont eux-mêmes leurs résistances, ils devraient pouvoir prendre des décisions informées. Pour le moment les seuls critères pour utiliser un matériau c’est le goût et la facilité d’emploi, mais si vous avez des preuves à propos de la libération de métaux lourds alors vous pouvez choisir en vous basant aussi sur cette information.
Personne ne va vous interdire d’utiliser quelque chose qui est probablement un peu plus dangereux, mais vous prendrez une décision informée.
Donc je pense que ce sont des changements qui… ce sont des domaines de recherche dans lesquels on n’a pas besoin de beaucoup d’argent pour effectuer la recherche mais ça va beaucoup améliorer l’e-cig en tant que produit, et son profil de sûreté, même à une grande échelle sur l’ensemble du marché, très facilement sans augmenter le coût du produit.
Donc c’est quelque chose qui vaut vraiment la peine d’être fait.

G : Oui absolument. Vous pensez que vous allez faire une étude à ce propos à un moment ?

KF : Oui on a prévu plein d’études depuis quelques mois. Le problème habituel c’est le financement. Actuellement le dernier projet de recherche qu’on est en train de réaliser c’est la mesure des températures à l’intérieur de la mèche.

G : Oui c’est ce sur quoi vous travaillez en ce moment, c’est quelque chose d’important.

KF : Exact. C’est important car pour la première fois nous faisons ça dans des conditions réalistes. Nous avons réussi à passer un fil très fin et un capteur dans l’atomiseur et on utilise l’atomiseur complètement assemblé et un vapoteur expérimenté l’utilise.
Donc on ne fait pas qu’exposer la résistance et mesurer la température dans la mèche, c’est quelque chose que n’importe qui peut faire très facilement, mais ça ne représente pas une utilisation réaliste.
Donc on a complètement assemblé l’atomiseur, on utilise un reconstructible évidemment, et on mesure la température durant l’utilisation réelle. Et on va faire une étude clinique après ça, demandant à des vapoteurs expérimentés de vaper avec leurs propres liquides sur des atomiseurs qui auront été préparés avec un capteur. On va mesurer les températures dans des conditions réalistes et échantillonner un groupe de 20 ou 30 vapoteurs.
On est en train de préparer les protocoles à l’heure actuelle. Dans les prochains jours on va certainement lancer une campagne de financement participatif.
La précédente a remporté un franc succès, et comme vous le savez a débouché sur des résultats très importants et je pense qu’on va voir des changements intéressants dans l’industrie de l’e-cig, dans les processus de production des liquides grâce à cette étude.
On espère que la prochaine campagne de financement va remporter autant de succès. Je pense que mesurer les températures pendant la vape est un domaine de recherche excitant et que c’est le domaine le plus crucial en termes de sûreté.
Encore une fois nous ne faisons pas de la recherche pour faire interdire quoi que ce soit, mais je pense que cette recherche est importante pour les vapoteurs afin de prendre des décisions informées à propos de leur manière de vaper.
Par exemple pour le moment on ne sait pas quelles sont les interactions entre température, puissance, et durée de la bouffée. Il y a des gens qui ont peut-être peur d’utiliser des puissances plus élevées donc ils vapent à des puissances faibles mais ils prennent des bouffées très longues. Et on n’est pas sûrs si c’est réellement mieux que des puissances plus élevées avec des bouffées plus courtes. Ce qui est généralement le cas.

G : Oui, et pour l’utilisateur quand on fume une cigarette on prend souvent des bouffées plutôt courtes et on a un vrai hit, donc c’est pour ça que les gens utilisent des puissances élevées et des bouffées plus courtes, pour obtenir un peu la même sensation. Parce que quand les gens commencent à vaper, les premiers jours on leur dit toujours « il faut tirer plus longtemps dessus si tu veux avoir un gros hit » et des fois ça peut les éloigner de la vape. Donc c’est un point très intéressant.

KF : Je peux vous donner quelques résultats préliminaires de cette recherche, qui vérifient exactement ce que vous dites. On voit un très long délai entre l’activation de l’appareil et l’élévation de la température.
Et c’est pourquoi quand on fume, au moment où on prend la bouffée on a immédiatement la fumée chaude qui arrive parce que la cigarette est toujours en train de brûler. Avec les e-cigs on sait que l’appareil est inactif entre chaque utilisation donc on voit qu’il y a un très gros délai entre l’activation de l’appareil et l’élévation de température. Et ce délai se raccourcit plus on envoie de puissance dans l’atomiseur.
Donc on voit des résultats très intéressants à partir de ça, et ça nous donne de nouvelles idées pour améliorer la vape, tout en la rendant plus sûre.
Donc on a plein d’idées, on travaille actuellement sur ces expériences. Jusqu’à maintenant on paye nous-mêmes mais on espère que la campagne de financement participatif sera un succès. Et on va élargir cela car on a aussi besoin de faire l’étude clinique comme je l’ai déjà dit. Mais plus important on veut dupliquer ces conditions réalistes en laboratoire et mesurer le niveau de toxines que le vapoteur absorbe. Par exemple le formaldéhyde, l’acétaldéhyde etc.

G : En parlant des e-liquides, vous avez fait une étude sur les arômes, et les résultats ont été… pas inacceptables, mais assez négativement surprenants.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus a ce sujet ?

KF : Oui, je suis d’accord avec vous, j’ai été moi même plutôt surpris avec les résultats. Nous connaissions en effet les problèmes relatif aux liquides contenant du diacétyle depuis 2008 mais le vrai débat s’est ouvert en 2010. C’est donc il y a 4 ans déjà que le problème était connu de tous. Mais il semble qu’il y ait un gros problème avec les arômes sucrés en particulier. À ce propos, je me dois de clarifier ce point : lorsque nous avions rapporté un pourcentage de 74% d’échantillons positifs au diacétyle, nous ne parlions que des arômes sucrés.
Ça doit être clarifié car beaucoup de gens croient que 74 % de tous les e-liquides sur le marché pourraient contenir du diacétyle. Non ! Nous avons spécifiquement évalué les arômes sucrés, car il était les plus susceptibles de contenir du diacétyle et de l’acétyle propionyle. Donc le pourcentage que nous rapportons concerne les arômes sucrés. Ils peuvent être présents dans d’autres types d’arômes, mais les niveaux seront bien plus faibles, la prévalence sera bien plus faible comparés aux arômes sucrés qui sont les plus suspects.
Ce point est clarifié sur le résumé de l’étude et il sera présent, bien sur, dans la publication finale qui sera présentée dans quelques semaines, si tout va bien.
C’est important de clarifier ça pour les consommateurs, qui pourraient croire autrement que 74% de la totalité des liquides est concernée par ce problème.

G : Oui, c’est ce que beaucoup de personnes m’ont dit. Ils pensaient que c’était le cas et je leur disais « je suis pas sûr, il me semble que ce n’est que les arômes sucrés, si j’ai bien compris ». Je n’étais moi-même pas sûr, pour tout te dire. Merci donc de clarifier ça ici.

KF : Et bien sûr les arômes sucrés sont très très populaires !

G : Absolument ! Je suis le premier à aimer ça, je suis un accro des fruités, je ne vape pas d’arômes tabac, c’est très bien les fruits. Il y a beaucoup de choix dans les « custards » aussi, qui sont encore bien plus sucrés. Mais déjà les fruités contiennent pas mal d’arômes sucrés en général.
Le problème, c’est que je pensais que lorsqu’un vendeur d’arômes disait qu’il n’y avait pas de diacétyle dedans, c’était vrai. Mais nous avons constaté, que même eux ne savent pas vraiment en réalité, car ils ne fabriquent pas toujours ces arômes.

KF : Oui, vous avez raison en effet. Je n’ai pas blâmé ces vendeurs pour avoir menti, car je pense qu’ils ne savaient pas. Et la raison pour laquelle ils ne savaient pas, mais ça nous devons admettre que c’est bien leur erreur, c’est que comme vous le savez, les vendeurs d’e-liquides ne produisent pas leur propre arômes.
Ils ont des fournisseurs qui leur vendent. Donc ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont demandé à ces fournisseurs si leurs arômes contenaient du diacétyle et se sont contentés d’une réponse orale, ou d’un e-mail, et n’ont pas spécifiquement demandé des résultats de tests. C’est de là que le problème vient. Les fournisseurs eux même ont fourni des informations incorrectes, et vous savez, c’est très facile pour un arôme alimentaire de contenir ce diacétyle, car c’est légal.

G : Oui, pour manger.

KF : Oui, et c’est inoffensif quand on le mange. C’est pour ça qu’ils ne sont pas très regardant sur le fait que leurs produits contiennent, ou pas, du diacétyle.
Le problème, tel qu’on l’a exprimé dans l’article, c’est qu’il n’y a aucune industrie spécialisée dans l’inhalation des arômes. Donc pour le moment, il y a un mélange entre les arômes alimentaires et ceux utilisés pour l’e-cigarette mais nous n’avons pas tellement le choix pour le moment, il n’y a pas d’autre alternative que d’utiliser des arômes alimentaire approuvés.
En revanche, je pense que dans le futur nous allons voir se développer une industrie spécialisée dans l’inhalation des arômes…

G : Ça serait bien…

KF : … qui permettra également… Vous savez ça va prendre des années, soyons honnêtes !

G : … Oh oui.

KF : …ce n’est pas quelque chose qui va avoir lieu demain. Car même pour toutes ces produits approuvés en usage alimentaire, ils ont été testés pendant 15, 20 ans comme vous le savez, avant d’être sûrs qu’ils sont sans danger. Donc, ce n’est pas quelque chose que l’on peut faire d’ici l’année prochaine ou d’ici deux ans. Cela va prendre du temps, ça va se faire progressivement. Mais je pense (et le plus tôt sera le mieux) que nous allons nous orienter vers une industrie spécifique aux arômes inhalés dédiés à la cigarette électronique.

G : Et puisque nous parlons de liquides, qu’en est-il des extraits de tabac comme le macérat de tabac ou des choses comme ça. Que pensez-vous de ces arômes ?

KF : En premier lieu, les consommateurs, les vapoteurs devraient savoir que ce ne sont pas des ingrédients approuvés pour un usage alimentaire… Parce que j’ai vu de nombreuses sociétés dire qu’elles utilisent des arômes alimentaires, alors qu’elles utilisent aussi de l’extrait de tabac. L’extrait de tabac n’a jamais été autorisé en usage alimentaire. Les vapoteurs devraient savoir cela.
Maintenant, il y a deux types d’extraits : l’un est l’extrait produit industriellement appelé généralement extrait de tabac ou macérat de tabac et nous avons aussi ce qui est appelé l’extrait naturel de tabac qui est préparé avec des méthodes faites maison.
Je veux dire, les fabricants prennent eux-mêmes des feuilles de tabac séchées et ils font une extraction des arômes, généralement à l’alcool, eau-alcool ou autre processus qu’ils connaissent, afin d’obtenir les arômes des feuilles de tabac.
J’accepte qu’ils ont probablement un goût plus réaliste, plus proche des cigarettes comparé au reste. C’est presque certain que ça va entraîner un risque plus important pour les utilisateurs comparé aux arômes alimentaires.
Cependant il semble que c’est toujours bien bien mieux comparé à la fumée de tabac, et la raison est simplement que, bien que vous ayez quelques substances qui proviennent des feuilles de tabac, vous n’avez aucune combustion avec l’e-cigarette. Et les températures en jeu sont bien plus faibles.
Donc vous n’avez pas tous les produits de combustion qui sont présents dans la fumée de tabac et qui ne seront pas présents dans la vapeur d’e-cig malgré le fait que vous utilisiez des extraits de tabac dans le liquide.
Dans l’étude de cytotoxicité que nous avons réalisée, nous avons trouvé que les échantillons avec extraits de tabac étaient plus toxiques que les autres, mais par contre ils étaient largement moins toxiques que la fumée de cigarette.
Nous avons aussi fait une étude chimique en analysant quelques carcinogènes dérivés du tabac, et pour vous dire la vérité dans la plupart des cas nous n’en avons trouvé aucun, même dans les liquides produits à partir d’extraits naturels de tabac.
Bien sûr nous ne testons la présence que de 10-12 substances, il y en a beaucoup plus que nous devrions tester, mais déjà ça montre que c’est bien mieux que la fumée de tabac.
Donc oui, ça peut entraîner un risque plus important pour l’utilisateur, mais le niveau de risque reste beaucoup beaucoup plus bas comparé au tabac fumé.
Et les utilisateurs devraient savoir cela.

G : Tout à fait. Dernière question sur les liquides : arômes naturels ou artificiels ? J’ai entendu un pharmacien dire que les arômes naturels n’étaient pas une bonne idée. Car les molécules étaient plus grosses et susceptibles de poser des problèmes dans les poumons. Que pouvez vous nous en dire ?

KF : Je suis surpris que vous ayez trouvé un pharmacien disant cela. La plupart des gens que j’ai entendu disent le contraire mais je pense qu’il avait raison. Je ne suis pas favorable à l’utilisation d’arômes naturels. La raison en est simple : quand vous faites un extrait naturel, vous extrayez beaucoup d’autres produits que les arômes. Ces substances peuvent être très bonnes à ingérer mais elles n’ont pas été faites , et ne sont pas présentes dans la nature, pour être inhalées.
Ainsi, cela ne signifie pas que cela puisse être dangereux. Mais nous n’avons pas de connaissances à ce titre. Et cela signifie que nous sommes exposés à plus de produits chimiques. Et des produits qui ne contribuent pas aux arômes mais auxquels nous restons exposés. Et nous ne connaissons pas le niveau de risque associé à cette exposition. A l’inverse quand vous fabriquez artificiellement un arôme naturel, la différence est que vous utilisez la seule substance qui contribue à l’arôme – pour la vanille, par exemple, c’est la vanilline – mais vous n’obtenez pas la vanilline en l’extrayant de la plante de vanille, mais en la produisant synthétiquement en laboratoire.

G : Oui

KF : Donc quand vous produisez synthétiquement de la vanilline vous obtenez de la vanilline très pure, et ce sera en réalité la seule substance à laquelle vous serez exposé. Et c’est la substance qui donne l’arôme. Si vous faites une extraction naturelle de vanilline, vous obtiendrez de la vanilline et une multitude d’autres composés chimiques.

G : Oui, car vous savez tout le monde dit que le naturel est meilleur. « Naturel ici, naturel là… » Ce devrait être meilleur…

KF : Oui, c’est très bien dans la nourriture. Vous l’utilisez pour vos desserts, votre café, vos préparations culinaires… Oui, mais ce sont des composés qui ont été produits en vue d’être mangés. Ce pourquoi ils sont présents dans la nature. Ils n’ont pas été mis là pour être chauffés et inhalés.
Donc je dis seulement que les extraits naturels comprendront beaucoup plus de composés chimiques que les arômes produits de façon synthétique et que nous ne savons pas – je n’affirme pas qu’ils sont dangereux mais juste que nous ne savons pas – s’ils sont ou non dangereux. Donc vous êtes exposés à beaucoup plus de produits indéterminés.

G : Vous savez, il y a certains arômes qui, quand vous les vapotez, encrassent la résistance beaucoup plus vite que d’autres. On dit souvent que ce sont les sucres – non que l’on ajoute du sucre – mais que ce sont les sucres du liquide qui encrassent les résistances. Que pouvez vous en dire ? Pourquoi avec certains arômes une résistance ne dure que deux jours et avec d’autres un mois et demi ? Qu’est ce qui produit ce phénomène ?

KF : Et bien, il semble bien que la plupart des résidus qui s’accumulent dans les mèches et les résistances proviennent des arômes. Vous devez comprendre que certains de ces résidus proviennent aussi de la poussière dans l’environnement. Car quand vous tirez une bouffée comme vous le faites maintenant, vous aspirez de l’air environnemental dans l’atomiseur. Et celui ci contient de la poussière que bien sûr nous ne voyons pas car les particules sont très petites, mais elles sont bien présentes. Et beaucoup d’entre elles restent probablement sur la résistance et y brûlent et c’est pourquoi elle noircit. De plus, il y a certains produits aromatiques qui peuvent par exemple présenter un point d’ébullition plus élevé et ne se diffusent pas dans la vapeur de la même façon que les ingrédients de base du e-liquide. C’est pourquoi ils stagnent dans la mèche et la résistance, sont chauffés de façon répétée à chaque activation de l’e-cigarette et c’est pourquoi vous obtenez ces résidus. Bien sûr je ne suis pas informé de recherches systématiques effectuées sur ce que contiennent ces résidus, mais je suis informé, comme vous le dites, que certains arômes produisent plus de résidus et d’autres moins. Probablement des composés chimiques des arômes eux-mêmes. Quand vous utilisez un liquide non parfumé, vous savez, la résistance peut durer longtemps. Ainsi que la mèche. Et vous n’obtenez pas tant de résidus. Cela vient le plus probablement de certains composés aromatiques.

G : Que dites vous aux politiciens, tous les gouvernements, qui répètent qu’il n’y a pas de preuve, qu’il n’y a pas assez de données, que bla bla bla… en fait vous avez écrit, vous avez signé, une lettre je pense avec 53 ou 56 autres scientifiques autour du monde.
Que dites vous ? C’est comme s’ils ne les voient pas, ils ne veulent pas les voir, ils ne veulent pas entendre parler des études. Parce qu’elles existent mais ils les ignorent. Que dites vous de ça ?

KF : Tout d’abord je peux vous assurer qu’ils ne les ignorent pas. Ils disent qu’elles n’existent pas mais ils savent très bien qu’elles existent.
Tout d’abord quand vous êtes un scientifique et que vous dites, après que les e-cigarettes existent depuis toutes ces années, on ne sait pas ce qu’il y a dedans, alors il y a quelque chose qui ne va pas avec votre « science », parce que si ça vous prend 5 ou 6 années pour comprendre ce qu’il y a dedans ou pour avoir une quelconque preuve de ce qu’il y a dedans, alors il y a quelques chose qui ne va pas avec vous, pas avec le produit. Et ce serait votre erreur si vous ne saviez pas encore ce qu’il y a dedans.
Bien sûr on ne sait pas encore tout. Mais on sait plutôt beaucoup de choses. En particulier à partir de les analyses chimiques, qui bien sûr, j’insiste, doivent être étendues, et nos dernières études sur le diacétyle prouvent que nous devons étendre la recherche et nos connaissances mais bien sûr nous somme loin de dire que nous ne savons pas ou qu’il n’y a pas de preuves.
Vous savez, ce n’est pas un cas où on ne tient pas compte des données, c’est un cas où ils expriment une opinion qui colle à leurs propres objectifs.

G : Bien sûr

KF : Et c’est la vérité. Et l’objectif est de restreindre l’usage de l’e-cigarette.
Je ne veux pas dire s’ils le font exprès ou par ignorance, mais je peux dire qu’ils ont juste tort, premièrement. Deuxièmement ils font une erreur en traitant l’e-cigarette de façon similaire à la cigarette de tabac. Et c’est une erreur fondamentale. Parce que, même si les cigarettes de tabac on été développées pour qu’un non-fumeur devienne un fumeur et de n’apporter aucun avantage à personne, ou à aucun groupe de la société, l’e-cigarette a été développée pour apporter un avantage à un groupe spécifique de la société qui sont les fumeurs.
Donc vous avez un produit qui, nous le pensons, sera bénéfique à la santé de quelqu’un qui adopte son usage au lieu de fumer. Donc, fondé là-dessus, il est complètement irresponsable de traiter l’e-cigarette de la même façon que la cigarette de tabac. Ce n’est pas seulement une nouvel usage qui a été développé, et on veut que tout le monde adopte ce nouvel usage. C’est un produit qui a été développé pour remplacer un produit très dangereux.

G : Que nous savons qu’il l’est.

KF : C’est complètement différent de l’histoire de la cigarette de tabac. Et quand je vois des opinions, faire la comparaison, avec la façon dont l’industrie de la cigarette de tabac s’est étendue dans les décennies passées, et que maintenant ils pensent que la même chose arrive avec l’e-cigarette, ils ne comprennent simplement pas le sujet !

G : Oui

KF : Ca n’a aucun rapport avec la cigarette de tabac. À part utiliser le terme « cigarette » dans l’acronyme, vous savez, le nom.

G : Oui

KF : Et c’est, vous savez, un tabou pour certaines personnes.

G : Eh bien pour moi…

KF : Mais la science, la science ne marche pas avec des tabous, et ne marche pas avec des idéologies, et la pire des choses qui arrive en ce moment c’est qu’on voit des scientifiques déformer des preuves scientifiques à cause de problèmes idéologiques. Le scientifique n’a pas à avoir des problèmes idéologiques quand il approche l’e-cigarette en tant que produit. Peut-être que c’est le travail du politicien d’avoir des problèmes idéologiques. Mais en tant que scientifique vous devriez retirer toute idéologie quand vous parlez de science. C’est aussi simple que cela.

G : Oui parce que c’est factuel.

KF : Tout à fait. Vous savez l’idéologie va résulter en déformation, mauvais représentation, désinformation du consommateur et les consommateurs, fumeurs et vapoteurs, ne sont pas des scientifiques et ne peuvent pas le devenir du jour au lendemain, donc il risquent d’être leurrés par ce qu’ils entendent, et j’ai vu des vapoteurs abandonner l’e-cigarette et recommencer à fumer parce qu’ils ont entendu quelqu’un dire que les e-cigarettes émettent des substances cancérigènes, et je connais beaucoup de fumeurs…

G : …vous allez avoir de l’eau dans vos poumons, et…

KF : …oui, oui, et beaucoup de fumeurs ont été découragés d’utiliser l’e-cigarette à cause de ce qu’ils ont entendu. Et je pense qu’il y a une responsabilité éthique de ces gens et ils devraient être tenus responsables de désinformer le public et d’avoir de tels résultats.
C’est mon opinion.

G : Ici au Québec et même partout au Canada, ce qui est en train de se passer, c’est qu’à Toronto, ils veulent interdire l’e-cig dans les endroits publics. C’est ce qu’ils essaient de faire en ce moment mais partout au Canada, particulièrement au Québec (c’est là que je vis), je peux vous dire que le département Santé au Québec, ils ont un beau document qui dit : « C’est une porte d’entrée vers le tabac ».

KF : Oui mais ils ne peuvent par fournir la moindre preuve.

G : Oui, ils disent qu’ils n’ont pas de preuve et bien sûr, c’est ridicule. Quand vous vapotez, vous savez que c’est ridicule de dire que si je sors avec ceci [montre une box] et que j’en prends une grosse bouffée, il y a quelqu’un de l’autre côté de la rue qui va se dire : « Oh il faut que j’aille acheter un paquet de cigarettes et commencer à fumer ». C’est ridicule.

KF : Haha, ce n’est pas de la science !
Je vais vous dire une chose. Il n’y a pas une seule observation qui montre un non-fumeur devenant un vapoteur régulier et qui après passerait de l’e-cigarette au tabac. Pas une seule observation ! Parce que « porte d’entrée », c’est ça que ça veut dire. Ça veut dire qu’un non-fumeur devient un vapoteur régulier – c’est très important car n’importe qui peut essayer une fois une e-cigarette. Si vous essayez une fois une e-cigarette et, un an plus tard, vous devenez un fumeur, ça ne signifie pas que l’e-cigarette a fait de vous un fumeur, si vous l’avez essayé une fois. Non, il faudrait passer de non-fumeur à vapoteur régulier et après, à fumeur. Pas un seul cas de cela n’a été observé. Donc l’hypothèse « porte entrée vers le tabac » n’est rien de plus qu’une hypothèse, et toutes les preuves excluent cette hypothèse.

G : Qu’en est-il des femmes enceintes ? Que pensez-vous de cela ? Nous ne sommes pas médecins, nous ne pouvons pas dire : « Vous devriez faire ceci, vous ne devriez pas faire cela ». Nous ne pouvons pas affirmer grand chose à ce sujet mais personnellement, quand je vois une femme enceinte et elle me dit : « Je fume et j’aimerais vapoter au lieu de fumer parce que je suis enceinte ». Je dis toujours : « Si vous n’arrivez pas à arrêter de fumer, bien sûr, passez à l’e-cigarette mais le mieux serait de, j’imagine, de ne faire aucun des deux mais bien sûr nous ne vivons pas dans un monde idéal ».
Que pensez-vous des femmes enceintes qui vapotent ?

KF : Je pense que, bien que nous n’ayons aucune preuve dans un sens comme dans l’autre, on sait que fumer fait des dégâts, on sait qu’il est dit que la nicotine est un risque pour le fœtus. Ceci dit, en se basant sur le sens commun et sans donner des conseil spécifique, je peux dire que vapoter est nettement préférable que fumer, bien que je pense que c’est encore plus important pour les femmes enceintes de renoncer aux deux, au moins pendant la grossesse. Mais vous savez, c’est la situation idéale, comme vous l’avez dit, c’est même l’idéal pour tout le monde mais je suggérerais, euh, j’ai tendance à croire, même s’il n’y a pas de preuve stricte, que la vape est nettement préférable au tabac durant la grossesse.

G : Particulièrement si c’est sans nicotine.

KF : Encore mieux, oui mais je pense qu’elles devraient essayer, autant qu’elles le peuvent, de renoncer aux deux, au moins pendant la grossesse.

G : Je pensais à une chose pendant que vous parliez. Beaucoup de gens disent (bien sûr, c’est de la désinformation) : « Vous allez avoir de l’eau dans vos poumons parce que c’est de la vapeur d’eau », ce que ce n’est pas d’ailleurs.

KF : Quel serait le problème avec la vapeur d’eau ? Pourquoi auriez-vous de l’eau dans vos poumons si c’était de la vapeur d’eau ?
Donc quand vous respirez tout près d’une bouilloire qui bout, vous allez quoi ? Vous noyer ?

G : C’est ça la question, merci.

KF : Jean-Philippe, je crois que ceci ne mérite pas d’être discuté. C’est une grosse blague et ça devrait être traité comme tel. D’abord, aucun scientifique ne prétend cela. Même les plus opposés à l’e-cigarette n’ont jamais prétendu que l’e-cigarette provoquerait une accumulation d’eau dans les poumons, parce qu’ils savent comment les poumons fonctionnent. En réalité, si vous allez dans un hôpital, vous verrez des personnes traitées avec de l’oxygène. L’oxygène passe dans de l’eau. La raison, c’est que l’air sec est dangereux pour les poumons. L’air doit être humide quand il entre dans les poumons. De ce fait, la vapeur d’eau est bénéfique pour les poumons. En réalité, elle ne s’accumule pas ; elle ne vous noiera pas et ne vous tuera pas. C’est une grosse blague et vous n’entendrez jamais un scientifique dire ça même si il est totalement opposé à l’e-cigarette. C’est totalement ridicule et ça doit être traité comme blague, rien de plus.

G : Avez-vous eu des retours à propos de la lettre envoyée à l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé ? Avez-vous des retours de leur part ?

KF : Le retour, c’est : « Nous avons reçu votre lettre ». C’est la réponse qu’on a reçue. En fait, laissez-moi vous dire que nous avons envoyé 2 lettres. Après notre lettre répondant au rapport de Glantz, qui a récolté cent vingt et quelques signatures, ils [l’équipe Glantz] ont envoyé une lettre à l’OMS, disant : non, l’e-cigarette est dangereuse, etc. Et ils ont fourni des « preuves » scientifiques qui, de nouveau, ne sont pas scientifiquement recevables. C’est pourquoi nous avons préparé la lettre suivante, dans laquelle nous avons repris toutes les références mentionnées par Glantz, et nous avons expliqué à l’OMS pourquoi les conclusions étaient complètement différentes de celles présentées par Glantz. Donc nous avons envoyé cette seconde lettre et nous avons reçu une réponse de l’OMS, du bureau de la Directrice, Margaret Chan, disant : « Nous avons reçu vos 2 lettres ». Et c’est tout.
Cependant, après la 1ère lettre, l’OMS a quelque peu changé sa position sur l’e-cigarette. Ils ont dit : « Nous sommes en train d’étudier plus avant l’e-cigarette, toutes les preuves, nous rassemblons les preuves, nous essayons de voir ce qu’il en est vraiment », etc etc. Alors qu’avant cela, ils étaient très négatifs quant à l’e-cigarette. Maintenant, bien sûr, je ne crois pas que, d’un coup, ils aient complètement modifié leur attitude mais… euh… ils commencent à penser : « On ne devrait pas se presser autant ». Espérons-le ! On va voir…

G : Pouvez-vous nous dire, pour ceux qui veulent suivre ce que vous faites, votre travail, en plus de Facebook, quel est votre site ? Où peut-on vous trouver, suivre ce que vous faites ?

KF : Oui, c’est le blog sur lequel j’écris des commentaires. Pas à propos de mes recherches mais bien à propos de toutes recherches publiées sur l’e-cigarette. C’est http://www.ecigarette-research.com/ . Et vous y trouverez des commentaires, des analyses à propos de toute étude publiée sur l’e-cigarette. Pas seulement mes études mais aussi des études d’autres groupes de chercheurs. Je critique, je présente des résultats dans un langage facile à comprendre, en limitant le jargon, en essayant de rendre tout ça plus simple pour le lecteur moyen, non expert. J’espère qu’en cela, je réussis.

La raison, c’est que nous voulons propager toute information, qu’elle soit positive ou négative vis à vis de l’e-cigarette. Parce que je pense qu’on devrait savoir et comprendre tout, y compris les aspects négatifs. Et vous savez, ma dernière étude était en réalité négative pour l’e-cigarette. Bien que, de nouveau, elle confirme que l’e-cigarette est de loin moins toxique que le tabac, nous avons détecté un risque évitable. Nous pensons qu’un risque évitable devrait être évité au bout du compte. Et ça rendra l’e-cigarette beaucoup plus sûre qu’elle ne l’est maintenant. Donc, je pense que, même si cette étude est en réalité positive, elle présente une découverte négative pour l’e-cigarette. Et je suis convaincu qu’on ne doit cacher aucun fait que nous découvrons. Notre job, ce n’est pas présenter uniquement les aspects positifs mais aussi les aspects négatifs. Particulièrement quand quelque chose peut être amélioré, il est de toute première importance, non seulement de présenter la découverte, mais aussi de suggérer des solutions.
Et c’est la façon dont nous travaillons. Je pense que tout usager a le droit de savoir. Ou tout usager potentiel, le fumeur, a le droit de savoir le niveau de risques encouru, comparé au tabagisme. Comparé au tabagisme (je veux insister là-dessus). C’est cela que nous présentons.

Je ne prétends jamais que l’e-cigarette est absolument sans risque. Si je prétendais cela, je prétendrais alors que tout le monde pourrait se mettre à l’e-cigarette sans problème.
Je m’attends à ce que des risques résiduels, très petits à mon sens, puissent subsister et nous travaillons à la quantification des risques et à trouver des moyens d’améliorer encore davantage la sécurité de l’e-cigarette.

G : Juste avant de vous laisser, j’ai encore 2 questions pour vous. L’une a été posée par un de mes bons amis et je me demandais la même chose : quand on expire la vapeur et que nos enfants sont tout près (j’ai une fille de 5 ans), quand on expire la vapeur à côté d’eux, pensez-vous qu’il y a quelque chose de toxique pour eux ?

KF : Vous savez, il pourrait y avoir des substances toxiques parce que nous savons que certaines substances toxiques sont présentes dans la vapeur. Cependant ça dépend avec quoi vous comparez ça. Je vous donne un exemple. Asseoir l’enfant près de la mère quand elle cuisine, c’est probablement exposer l’enfant à plus de substances dangereuses que si vous asseyez l’enfant à côté d’un vapoteur.

G : OK

KF : Je ne dis pas cependant que c’est absolument sans risque ou pas toxique du tout, que c’est de la vapeur d’eau, etc. Ceci dit, il y a une étude de Goniewicz qui a découvert que ça émet de la nicotine et aucune autre substance que la nicotine. Et aussi notre propre étude a…

G : Et des petites quantités, des traces…

KF : Oui, des traces. Je dois dire que la nicotine, que l’exposition indirecte à la nicotine, n’a jamais été un problème avec la cigarette traditionnelle. Il n’a jamais été prouvé que ça causait, soit de la dépendance, soit des problèmes de santé. Et les problèmes causés par le tabagisme passif n’ont jamais été des problèmes d’exposition à la nicotine, parce que les quantités sont négligeables, même avec la cigarette traditionnelle. Donc pas seulement avec la cigarette électronique ou le taux est beaucoup plus bas. Même avec la cigarette traditionnelle. l’exposition indirecte à la nicotine n’a jamais été un problème.

OK, vous pouvez détecter de la cotinine dans l’urine mais en réalité, personne n’aura un problème de santé en respirant de la nicotine qui est dans l’air, venant de cigarettes traditionnelles ou d’e-cigarettes.
Ce sont les substances de combustion qui causent les problèmes du tabagisme passif. Et nous savons qu’avec l’e-cigarette, les substances dégagées sont presque à zéro dans l’environnement.
Peut-être l’usager est exposé à certaines d’entre elles mais elles ne sont pas détectables dans l’environnement.
Donc je ne dis pas que c’est totalement sans risque mais je vous donne le niveau de risque et vous décidez ce qu’il faut faire. Il n’y a pas de preuve que quelqu’un puisse endommager sa santé en étant à côté d’un vapoteur en train de vapoter. Il n’y a pas de preuve de cela. Le plus probable et qu’il n’y ait aucun préjudice ou alors un préjudice tellement mineur qu’il est non mesurable ou extrêmement faible.

G : C’est peut-être plus mauvais de manger chez Mc Donald ?

KF : Je vous le dis. C’est plus mauvais d’être dans la cuisine quand quelqu’un cuisine, particulièrement quand c’est une friture. Vous êtes alors exposé à beaucoup plus de substances de combustion que quand quelqu’un vapote à vos côtés. C’est la vérité. C’est la réalité.
Mais vous ne vous empêchez pas de cuisiner à la maison. Vous cuisinez. Il faut. C’est plus une question de choix personnels mais je vous le dis : les niveaux d’exposition ne peuvent pas être comparés à ceux de la cigarette traditionnelle.

G : Quel est votre avis sur la limitation du taux de nicotine dans les e-liquides ? Pensez-vous que des personnes ont besoin de 50mg pour arrêter de fumer ? Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

KF : Je suppose que vous connaissez ma réponse parce que je me suis battu intensément contre la limite annoncée par l’Union Européenne dans la dernière directive des produits du tabac. Plus spécifiquement, j’ai envoyé une lettre qui a été suivie par une autre, signée par de nombreux experts et dans laquelle nous avons essayé de leur expliquer pourquoi ils ont mal interprété mon étude sur les taux de nicotine. Je leur ai expliqué que j’y analysais la présence de nicotine dans la vapeur et non pas la nicotine absorbée par le vapoteur. Et mon étude ultérieure montrait que, bien que le taux de nicotine peut-être le même que dans la fumée de cigarette, 1/3 en moins est absorbé. Non, on absorbe 3 fois moins de nicotine dans l’organisme. Parce que c’est ce qui est absorbé qui compte, pas toute la nicotine contenue dans la vapeur.
Donc vous savez que je ne suis pas favorable à l’imposition de limites. Ils peuvent imposer des limites par sécurité, pour éviter des mauvais usages. Par exemple quelqu’un pourrait accidentellement boire l’e-liquide ou en avoir sur la peau. Mais je peux vous dire : pour une énorme variété d’autres produits, pourtant très à risques, des limites de quantité ne sont pas imposées. Par exemple l’eau de javel, par exemple les lessives, par exemple beaucoup beaucoup de produits d’entretien, produits cosmétiques, médicaments. Vous savez, si vous prenez 30 comprimés de paracétamol, vous allez mourir. Pas seulement vous : 3 personnes pourraient mourir de 30 comprimés de paracétamol si chacun en prend 10. Pourtant la quantité n’est pas limitée dans les paquets de paracétamol. Ce n’est pas limité à 10 comprimés par boîte ou moins, juste parce que 30 comprimés pourraient tuer quelques personnes. Vous savez, ça n’a aucun sens. On ne limite pas la vitesse des voitures à 60 km/h parce que au-delà de 60 on a plus de chances de tuer quelqu’un dans un accident. Non, on reçoit le conseil de comment utiliser la voiture, on sait, on est éduqué à ce sujet, mais on a la possibilité de conduire à 150 km/h.
Donc je ne comprends pas pourquoi de telles restrictions devraient être imposées aux e-liquides et encore moins quand je suis sûr que ça va empêcher beaucoup de fumeurs de passer à l’e-cig. Car étant donné les taux de nicotine que nous avons trouvé dans la plasma – et vous savez que pour la 1ère fois, nous avons utilisé un dispositif de nouvelle génération, nous avons vu que la vitesse d’absorption est très basse. De ce fait, il a des personnes qui ont besoin de taux bien plus hauts que les 18 ou 24 mg par ml qui sont habituellement disponibles. Et certainement plus haut que les 20 mg qui vont être la limite dans l’Union Européenne à partir de 2016. Il y a beaucoup de fumeurs qui ont besoin de beaucoup plus de nicotine. En fait, ils ne peuvent pas l’absorber. Ils ne peuvent pas l’absorber assez rapidement sauf s’ils utilisent un très haut taux de nicotine dans leur e-liquide.
Bien sûr le problème avec les e-liquides, c’est que le hit dans la gorge sera très fort quand vous vapez à un très haut taux de nicotine.

G : C’est ce que j’allais demander car ici, les médecins disent, par exemple : « Après 10mg, si ce n’est pas assez, vous devriez prendre 20mg, pas plus parce que votre gorge va être, va être… »

KF : Certaines personnes peuvent supporter ça. D’autres non. Malheureusement, avec la cigarette traditionnelle…

G : Oui mais ils disent : « Utilisez-la avec un patch »

KF : Oui, c’est une idée.

G : C’est ce que nous entendons beaucoup de la part des médecins, du moins ici au Québec.

KF : Je pense que c’est une très bonne idée bien qu’il faille être un peu prudent avec ça parce que vous prenez de la nicotine à partir de 2 sources différentes. Il faut être prudent pour ne pas surdoser. Mais je pense que ça ne va pas régler le problème parce que je pense que c’est surtout un problème de vitesse d’absorption. Parce que au bout du compte vous atteindrez la quantité de nicotine que vous obtenez en fumant mais avec la vape, ça prend beaucoup plus de temps. Ainsi les quantités dans le plasma après avoir fumé une cigarette pendant 5 minutes sont égales aux quantités après avoir vapoté à 9 watts pendant 35 minutes. Donc ça prend 35 minutes pour attendre les quantités qu’on atteint en 5 minutes avec la cigarette traditionnelle.

G : 18 mg ?

KF : Oui, un liquide à 18 mg. Nous avons aussi testé ça et en réalité il contenait 17,7mg. Donc c’était assez juste. 18, c’était l’étiquette.

Donc, en réalité, vous avez besoin… En fait, si vous voulez la rapidité vous avez besoin d’un taux plus haut de nicotine. Le problème est que dans les cigarettes traditionnelles, il y a des substances qui agissent comme des anesthésiants locaux sur la gorge et réduisent l’irritation. Malheureusement, nous n’avons pas ça dans les e-liquides mais si quelqu’un peut supporter le hit dans la gorge, venant de la nicotine ou, par exemple peut éviter l’usage de PG et utiliser seulement de la VG dans l’e-liquide, avec un taux élevé de nicotine, alors pourquoi ne pas permettre ça si ça permet de ne plus fumer ? Je ne comprends pas ça. Les gens devraient pouvoir avoir le choix.

G : Et bien Docteur, un grand merci pour votre temps. Je sais que vous êtes toujours occupé. Il est tard maintenant pour vous. Je vous souhaite une très bonne nuit, de doux rêves et j’espère que nous nous rencontrerons de nouveau pour discuter et j’espère que je vous rencontrerai un jour en personne.
Donc merci beaucoup beaucoup et j’espère qu’on vous reverra bientôt.

KF : C’était un plaisir. Mes meilleures pensées à la communauté des vapoteurs canadiens et à mon ami David Sweanor qui est professeur de droit à l’Université d’Ottawa et un grand défenseur de l’e-cigarette, sous l’angle du droit.
Je vous souhaite bonne chance parce que j’entends que vous avez de gros problèmes avec vos vacances et, au cas où vous avez besoin d’aide, dans une perspective scientifique de défense de l’e-cigarette, vous connaissez les personnes qui les personnes qui se basent sur des preuves strictement scientifiques.

G : Très bien. Merci beaucoup. Au revoir.

KF : Au revoir.

Un grand merci aux rédacteurs et traducteurs.

Dix fois plus de chances d’arrêter de fumer ! On en parle ?

L’association SOVAPE a réalisé un rapport à partir d’une enquête sur un groupe de participants au Mois Sans Tabac 2017. Avec la vape et un bon accompagnement, il y a dix fois plus de chances d’arrêter de fumer que sans rien.

Article de la SOVAPE

J’ai arrêté de fumer, je tousse et j’ai mal à la gorge, pourquoi ?

Vous avez arrêté de fumer, vous toussez, vous expectorez, et vous êtes malade alors qu’avant vous étiez en pleine forme.

Rassurez-vous, ces signes transitoires ne sont pas anormaux.

Au contraire ils sont fréquents et montrent que votre corps réagit positivement et se désintoxique.

Les produits nocifs contenus dans la fumée de tabac ont perturbé pendant longtemps le fonctionnement de votre organisme.

Ils ont notamment modifié la structure intérieure de votre appareil respiratoire et paralysé votre système immunitaire.

Lorsque vous arrêtez de fumer, progressivement votre organisme va retrouver son fonctionnement « normal ».

Cela peut entraîner pendant quelques jours ou quelques semaines des irritations de la gorge, des sinusites, des angines, des rhumes etc.

La toux prouve que les cils vibratiles qui tapissent votre gorge et les cellules qui tapissent vos bronches se remettent à faire leur travail et évacuent les déchets (ce qu’elles ne pouvaient plus faire lorsque vous fumiez).

Au total, si ces symptômes sont désagréables et inattendus pour vous, ils sont surtout des signes encourageants montrant que votre corps se libère progressivement des produits toxiques liés à la fumée.

(Source : https://www.tabac-info-service.fr/Je-tiens-bon/Difficultes-et-solutions/Je-tousse-j-ai-mal-a-la-gorge)

Souvent, le vapoteur a tendance à croire que cette toux provient de la vape, alors qu’elle provient simplement du sevrage tabagique et n’a absolument rien d’alarmant, bien au contraire.

Le sevrage tabagique déclenche la toux

Les cils bronchiques ont un rôle excrétoire, c’est-à-dire qu’ils favorisent l’élimination des impuretés accumulées dans les bronches, via le mucus.

La toux à l’arrêt du tabac permet d’expectorer le mucus produit en plus grande quantité. Il s’agit d’une toux grasse. C’est un symptôme normal qui peut durer jusqu’à quatre semaines, voire plus chez certains fumeurs de longue durée.

Après cette période, et à condition que l’arrêt du tabac soit total, l’hypersécrétion bronchique disparaît. La toux s’apaise et l’ex-fumeur respire mieux.

Les cils bronchiques retrouvent une activité normale, car ils ne sont plus confrontés aux substances toxiques du tabac.

Si de nombreuses personnes qui commencent à se désaccoutumer de la cigarette se plaignent de toux à l’arrêt du tabac alors qu’elles ne toussaient pas auparavant, elles doivent malgré tout persister dans leur sevrage tabagique.

Lutter contre la fatigue et la toux à l’arrêt du tabac

Arrêter de fumer est fondamental pour vivre longtemps et en bonne santé.

Pour atténuer chaque symptôme à l’arrêt du tabac, il est vivement recommandé de pratiquer une activité physique quotidienne et d’adopter une alimentation ciblée.

Le but est d’aider l’organisme à éliminer toutes les toxines accumulées durant de longues années de tabagisme pour retrouver un corps sain.

Pour celles ou ceux qui n’ont pas d’idées de menus, une aide précieuse ICI.

 

Lutter contre l’envie de fumer, le réflexe « sans tabac »

Retrouvés le souffle et la liberté !

Envolés le plaisir satanique et le mauvais geste qui réconfortent !

Quand il n’y a plus d’écran de fumée entre soi et la réalité, la personnalité se transforme.

Une guerre, un combat, une lutte sans merci…

Tous les anciens fumeurs le disent : ils ont déployé un énorme effort de volonté pour arrêter la cigarette.

Mais, une fois la victoire acquise, le sevrage accompli et le corps à nouveau éduqué à vivre sans tabac, la plupart constatent que leur personnalité s’est aussi réorganisée… autour du manque.

Pour gérer les changements liés à l’arrêt du tabac, éviter les situations à risque, et agir sur l’environnement, une ligne de conduite s’impose, et la vape peut vous aider à la respecter avec plus de facilité.

Avoir confiance en soi

Parfois, il est plus simple d’arrêter un sevrage plutôt que de s’accrocher, de tenir et de recommencer.

« La cigarette est un “équilibrateur” formidable, un calmant.

Supprimer le tabac ne revient pas à supprimer le problème.

Quand on arrête de fumer, on se retrouve souvent face à un état dépressif que le tabac masquait. »  Il faut axer son mental sur le positif et non pas considérer la difficulté comme un échec.

Regarder les cigarettes évitées, plutôt que de se dire « il m’en reste encore 3 à éliminer »…

Se laisser du temps, ne pas se mettre pas la pression, cela ne fait qu’augmenter le stress et la vision négative de ce long parcours semé d’embûches.

Adopter le changement

Pendant de nombreuses années, le tabac vous a imposé un certain rythme de vie.

C’est lui qui ponctuait vos journées : la cigarette du matin, celle pour accompagner le café après le repas, la cigarette de la pause de fin d’après-midi, celle du soir…

Pour vous défaire rapidement des souvenirs réflexes, pratiquer le changement !

C’est une technique facile, pratique et efficace qui perturbera l’ordre installé par la cigarette et vous permettra de lutter contre les automatismes.

 Comment faire en pratique ?

Si par exemple vous aviez l’habitude de commencer par prendre votre petit-déjeuner avant de vous laver, faites l’inverse.

Si vous aviez l’habitude de fumer à certains endroits, changez les meubles de place, le téléphone de place… et bien sûr, enlever de votre ligne de mire tout ce qui peut vous faire penser au tabac (cendriers, briquets, allumettes…).

Quand vous regardez un film où vous voyez quelqu’un fumer, détachez votre regard de l’écran quelques secondes, et regardez un tableau, votre enfant, des fleurs… tout ce qui peut vous tenir éloigné(e) de la pensée « tabac ».

Et surtout… à la moindre envie de fumer, prenez votre vaporette !

Remplacer les habitudes

Quand vous fumiez, la cigarette vous donnait peut-être l’impression de vous aider pour beaucoup de choses : vous calmer, vous donner une contenance, vous concentrer, …mais si vous y réfléchissez… ce tube blanc n’a jamais réussi à résoudre vos problèmes…

L’arrêt peut dans ce cas donner l’impression de laisser place à un grand vide. « Remplacer » est un des moyens fondamentaux à utiliser pour lutter contre ce sentiment.

Par exemple, si vous pensez, qu’auparavant, la cigarette vous aidait à gérer le stress, essayez de pratiquer une activité de détente ou un sport que vous aimez, de faire quelques séances de méditation ou de relaxation au cours de la journée, etc.

L’objectif de ce changement est d’arriver à conditionner votre cerveau par quelque chose qui vous soulage de la même manière. La « ecig » est l’alternative idéale.

Chacun étant différent, il se peut que vous mettiez du temps à trouver cet équilibre.

Limiter les tentations

Il y a des situations particulièrement « à risque » : soirées entre amis, pause avec les collègues, café après le repas, mariages…

Au début de l’arrêt, mieux vaut les éviter. Mais ne vous éloignez pas de vos amis pour autant, s’assurer de leur soutien est important. Pour vous encourager, dites-vous que cette situation ne durera qu’un temps et qu’une fois votre arrêt du tabac plus installé, vous aurez suffisamment confiance en vous pour affronter ces situations sans craquer.

Par ailleurs, même si vous pensez que vous serez plus en confiance si vous gardez des cigarettes près de vous, évitez de conserver du tabac à portée de vos mains dans la mesure du possible.

Je dois dire qu’en ce qui me concerne, le fait d’avoir quelques tueuses dans un tiroir a été pour moi plus serein. Cela fait 5 ans qu’elles sont là et que je n’y ai pas touché… mais toujours ma vaporette près de moi ! (:good:)

Anticiper

L’anticipation est l’art des grands stratèges, et un outil essentiel pour tenir bon.

Au cours de votre arrêt, vous allez rencontrer des proches fumeurs, sortir avec des fumeurs, voir des fumeurs dans la rue ou à la télévision, vous confronter à des situations où on vous proposera une cigarette…

Pour anticiper ces moments et les vivre sereinement,

  • Annoncez aux fumeurs que vous fréquentez que vous ne fumez plus et que vous avez besoin de leur soutien (par exemple, leur demander de ne plus vous proposer de cigarettes)
  • Préparez des phrases clés  pour contrer efficacement les éventuelles propositions de cigarettes. Cela peut être : « Merci mais le tabac, ce n’est plus pour moi » ou « J’ai choisi d’arrêter de fumer » ou « Moi, j’essaie d’arrêter, merci de m’aider dans ma démarche»…
  • Toujours avoir son vaporisateur personnel sur soi (clearomiseur rempli, et batterie chargée)

Une certitude, le souvenir du tabac s’estompe avec le temps.

La vie se réorganise et on savoure sa victoire.
Aucun ancien fumeur ne songe délibérément à reprendre la cigarette et à subir à nouveau cette dépendance. Les améliorations constatées sur sa santé le confortent dans ses choix.

Alors, prêt(e) à signez votre contrat sans tabac ?

L’effet « kiss cool » de l’arrêt du tabac sur la peau

Les dégâts du tabac sur la peau

Rides, cernes, peau sèche, teint grisâtre…

Vous trouvez que vous avez mauvaise mine, que votre visage vous vieillit ?

Vous rechercher l’effet « kiss coll » d’une peau saine ?

Serait-ce la faute du tabac ?

Vous avez raison de vous poser la question car le tabagisme a de nombreuses conséquences cutanées.

Lorsqu’on pense aux dangers de la cigarette, on a en tête les dégâts sur les poumons, le risque de maladies cardiovasculaires ou même de cancer.

Mais on oublie trop souvent les effets du tabac sur la peau, alors que ces derniers ne sont pas négligeables…

Quels sont les effets du tabac sur la peau ?

Ces cinquante dernières années, de nombreux scientifiques se sont penchés sur cette question.  Les études ne manquent pas et les effets du tabac sur la peau sont maintenant bien connus.

Les fumeurs ont une cicatrisation de la peau plus lente que les non-fumeurs. C’est un problème car la première conséquence est que le tabagisme augmente le risque d’infection post-opératoire.

Un lien a également été établi entre la consommation de cigarettes et l’acné.

Les problèmes d’acné augmentent proportionnellement avec le nombre quotidien de cigarettes fumées.

Enfin le tabagisme constitue un facteur aggravant du psoriasis, il faut donc faire attention si vous avez déjà ce souci.

Tabac et vieillissement de la peau

Il s’agit du principal effet du tabac sur la peau… Fumer des cigarettes entraîne inévitablement une accélération du vieillissement cutané.

Il est important de garder un chiffre en tête. Les gros fumeurs ont en moyenne 4,7 fois plus de risques de constater un vieillissement précoce de la peau, notamment au niveau du visage.

Si votre visage paraît 10 ans plus vieux que votre âge, c’est tout simplement car le tabac provoque de nombreux désagréments esthétiques :

  • Apparition précoce de rides
  • Pattes d’oie plus visibles
  • Dessèchement cutané
  • Rides profondes au niveau des joues
  • Visage amaigri et pommettes saillantes
  • Altération des tissus élastiques (élastose)
  • Multiplication des ridules perpendiculaires aux lèvres
  • Teint grisâtre
  • Développement des cernes

Tous ces facteurs vont malheureusement dans le même sens. Ils vous donnent mauvaise mine et vous vieillissent.

Pourquoi le tabagisme provoque-t-il un vieillissement de la peau ?

Le tabagisme, et notamment quand il est important, entraîne certains dérèglements au sein des structures basiques du derme, de la peau.

Il a tendance à diminuer la quantité d’eau naturellement présente dans certaines couches de la peau, ce qui provoque son dessèchement.

De plus le tabac réduit la production de collagène et détruit les fibres élastiques.

C’est pourquoi votre peau devient moins souple, moins tonique. Cela enclenche l’apparition des premières rides…

Enfin la fumée de cigarette provoque une réduction du flux sanguin au niveau des cellules cutanées.

Les tissus de votre épiderme sont donc moins bien alimentés en oxygène et en nutriments essentiels.
Votre peau se fragilise.

C’est par la combinaison de tous ces facteurs

que fumer des cigarettes a un effet vieillissant sur votre peau.

De plus, j’attire votre attention sur le point suivant.

Il a été démontré que le cumul du tabagisme et d’une exposition aux UV était absolument néfaste pour votre épiderme.

Cette association décuple les effets et les risques de ces deux éléments pris séparément.

Et si j’arrête de fumer ?

Cela signifie qu’en arrêtant de fumer votre peau va naturellement se régénérer, et plus rapidement que vous ne pourriez l’imaginer.

Au bout de quelques semaines vous allez déjà avoir meilleure mine.

Puis après quelques mois votre peau sera plus souple, plus tonique et mieux hydratée. Les rides vont commencer à se réduire.

Enfin près quelques années votre visage aura considérablement rajeuni et il sera impossible de deviner que vous avez fumé par le passé.

L’arrêt du tabac se prépare, il faut juste avoir de bonnes raisons, être motivé et suivre les méthodes qui fonctionnent, notamment la vape, avec un bon matériel et surtout un taux de nicotine adapté à votre passé tabagique pour ne pas éprouver de sensations de manque.

Quand on constate jour après jour les résultats sur son visage et sa santé, il n’y a pas de meilleure source de motivation.

De plus, vous trouverez ici de quoi fabriquer une crème hydratante maison.

Personnellement, depuis 5 ans que j’ai arrêté de fumer et que je vape, j’ai rajeunit !

Elle n’est pas belle la vie ?

🙆

Différencier vape et tabac chauffé

Face au recul des ventes de cigarettes, l’industrie du tabac développe de nouveaux produits dits à « nocivité réduite ». Il y a longtemps qu’ils préparent cette fulgurante naissance d’une manière différente de « fumer » (et non pas vaper).

La convergence sans précédent de la technologie, les changements sociétaux et la sensibilisation à la santé publique ont créé une occasion unique de faire un grand pas en avant dans leur ambition de longue date de fournir à nos consommateurs des produits potentiellement différent et moins dangereux, mais les pneumologues n’y croient pas.

Quelle est la différence ?

Plusieurs fabricants ont ainsi conçu des dispositifs permettant de chauffer électriquement des mini-cigarettes ou des capsules de tabac entre 180° et 350° (contre 600° à 900° pour la cigarette combustible) afin d’en libérer un aérosol. Selon les firmes productrices de ces produits de tabac chauffé, appelés « heat-not-burn » (HNB) en référence aux dispositifs qui chauffent le tabac sans le brûler, ils diffusent de la nicotine sans combustion et sans fumée.

Les produits HNB étant constitués de tabac, ils doivent être clairement différenciés des cigarettes électroniques qui ne contiennent, elles, pas de tabac mais du liquide (nicotiné ou non), et qui ne produisent pas les substances nocives liées à la combustion telles que les goudrons ou le monoxyde de carbone.

Les produits de tabac chauffé que l’on peut trouver actuellement sur le marché :

  • l’IQOS et le TEEPS, de PMI (chauffe le tabac à l’aide d’une bande de métal)
  • le glo et l’iFuse, de BAT (chauffe un liquide contenant de la nicotine avant de le faire circuler dans du tabac)
  • le Ploom TECH, de JTI (chauffe une capsule de tabac humidifié)

PRODUITS CHAUFFANT DES BÂTONNETS DE TABAC

Ces produits de tabac chauffé utilisent des bâtonnets de tabac « sticks » qui sont insérés dans un dispositif doté d’un élément chauffant alimenté par une batterie.Un élément chauffant permet de chauffer ces mini-cigarettes de tabac afin d’en libérer un aérosol contenant  notamment de la nicotine.

La  température est d’environ 250° C à 350°C. selon les modèles.

La combustion est moins nocive qu’une fumée de cigarette dont le foyer est à 800° environ, mais… il y a bien pyrolise.

Les produits à base de tabac chauffé sont composés de tabac et d’additifs.

Ils contiennent de la nicotine et libèrent des substances toxiques et cancérigènes (nitrosamines, acroléine, formaldéhyde, etc.).

Leurs conséquences (à long terme) sur la santé sont encore largement inconnues. Une étude indépendante montre des émissions, en particulier via un processus de pyrolyse, de substances nocives, mais en moindre quantité que dans la fumée de cigarettes combustibles.

Cette nouvelle génération de technologie n’est pas vendue comme un outil d’aide au sevrage,  mais de nombreux fumeurs ont abandonné la cigarette et utilisent exclusivement ces produits. Elles délivrent presqu’autant de nicotine qu’une cigarette traditionnelle avec la même vitesse et maintien la dépendance chez ses utilisateurs, sans avoir la possibilité de diminuer le taux ni de l’adapter à son passé tabagique.

Certains modèles sont aussi chers que la cigarette combustible,  le plus souvent ces produits sont plus chers que la vape avec e-liquide.

LES PRODUITS DE TABAC CHAUFFE UTILISANT DES CAPSULES

Dans ce cas, un flux d’air chaud ou un aérosol vaporisé à partir d’un liquide traverse le tabac contenu dans une capsule pour produire un aérosol à inahler.

Il n’y a pas de combustion et la température  de vaporisation est inférieure à la température de combustion.

Des études sur les conséquences à long terme des substances contenues font totalement défaut pour ce mode de consommation du tabac. On ignore tout de sa nocivité potentielle (… et ce que les cigarettiers peuvent rajouter comme substances).

Ces produits peuvent maintenir la dépendance puisque les cartouches contiennent une dose définie de nicotine, et bien d’autres substances dont BT garde bien le secret…

Les capsules à jeter ne sont pas un geste écologique.

Quelle promotion de ces produits est faite par les fabricants ?

(Prenons par exemple PMI)

La communication marketing de Philip Morris International présente l’iQOS comme un mode de consommation plus « propre » que la cigarette combustible tout en conservant le plaisir de la consommation de tabac : « pas de feu, pas de cendre, moins d’odeur ».

Sans faire référence de manière explicite à une réduction des risques pour la santé, les messages publicitaires peuvent induire les consommateurs à percevoir une nocivité moindre.

L’industrie précise que ce produit est destiné aux fumeurs adultes qui souhaitent consommer du tabac autrement, preuve en est la signification de l’acronyme iQOS : I Quit Ordinary Smoking.

Tout est pensé pour rappeler la gestuelle et la sensation éprouvée par le fumeur lorsqu’il consomme des cigarettes combustibles.

Les canaux de promotion et de marketing de l’IQOS sont principalement les mêmes que pour les cigarettes tradition­nelles (publicité dans la presse, par voie d’affichage, par le biais d’internet ou encore dans les festivals).

Et bien sûr… des canaux inédits font également leur apparition, comme par exemple des présentoirs massifs et ambassadeurs dans les points de vente.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à cliquer sur les liens ci-dessous. Les sites sont en anglais, mais on arrive à bien comprendre leur stratégie avec la traduction google.

 

PMI (Phillip Morris International)

JTI (Japan Tobacco Industrie)

BAT (British American Tobacco)

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Vous aimez l’ambiance de la vape ?

Fin 2012 je rentrais dans un bureau de tabac acheter ma 1ère e-cig.
J’ai demandé conseil, je n’ai pas obtenu de réponse, si ce n’est… « essayez, et vous verrez bien si ça vous convient ou non »…
Cette « fausse cigarette », avec un foyer luminescent bleu et un embout bucal jaune, ressemblant curieusement à une vraie (:wacko:) allait vite finir à la poubelle.
Etant donné l’inefficacité totale constatée, le goût bizarre dégagé par l’inhalation de je ne sais quel produit, je n’y croyais pas vraiment beaucoup, et je n’imaginais surtout pas l’avenir prometteur qui lui était réservée !

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Nicotine et nicotinémie

25 nov. 2015 – La Chaine de la Vape

Journée européenne de la cigarette électronique : Jacques Le Houezec, tout sur la nicotine !

La nicotine n’est pas le problème, mais la solution à l’arrêt du tabac.

Quand on débute la vape, on se pose beaucoup de questions à son sujet, et cette vidéo qui a plus de 2 ans vous donnera toutes les réponses à vos inquiétudes.

Les mytérieux agents de texture et de saveur des produits du tabac

Les mystérieux agents de texture et de saveur des produits du tabac

Les cigarettes ne sont pas de simples feuilles de tabac roulées dans du papier.

La cigarette moderne constitue un produit sophistiqué.

Outre les 4000 substances chimiques recensées dans la fumée de tabac (dont plus d’une centaine sont des cancérigènes bien connus), les documents internes de l’industrie du tabac ont révélé l’ampleur des recherches effectuées par cette dernière pour ajouter diverses substances chimiques, sans en avoir jamais informé les consommateurs (une liste des 600 additifs ici). Lire la suite Les mytérieux agents de texture et de saveur des produits du tabac

Connaissez-vous l’histoire du tabac ?

FUMER

est l’un des actes les plus encadrés légalement.

Chaque année en France, le tabac tue environ 80.000 personnes.

L’ étude la plus récente de l’Organisation Mondiale de la Santé, indique que la cigarette est responsable de 5,7 millions de morts par an dans le monde.

Cette réalité est bien évidente…

Par la vente de tabac, le permis de tuer délibérément est octroyé à tous les pays, et ce depuis des siècles… et sans aucune sanction en retour.

Lire la suite Connaissez-vous l’histoire du tabac ?

Le tube blanc

Je suis un tube blanc prêt à tout pour vous détruire….

Mes atouts pour y parvenir….

Je suis assez effrayante, car même si je ne suis qu’un petit rouleau de tabac haché et enveloppé dans un papier fin,  les feuilles de tabac me composant sont traités, et des additifs potentiellement dangereux sont rajoutés pour me permettre de vous séduire. Lire la suite Le tube blanc

Le fumeur a peur d’arrêter de fumer

« Le fumeur a peur d’arrêter, car a peur d’avoir mal »… et « arrêter de fumer ne se fait pas en un claquement de doigt »… paroles de Jacques Le Houezec que vous découvrirez dans cette vidéo.

Le fumeur se pose beaucoup de questions.
Avec la vape, il faut savoir qu’il peut arrêter dans le plaisir sans souffrir du sentiment de manque souvent récurrents avec les substituts nicotiniques vendus en pharmacie.
En effet la vape procure la dose de nicotine qui convient à chaque fumeur (elle est différente pour chacun en fonction du passé tabagique), et celle-ci remplace le shoot de nicotine provoquée lorsqu’on fume une cigarette de tabac.
Encore faut-il vaper avec le bon taux de nicotine pour obtenir la même dose de dopamine que procuraient les substances addictives de la cigarette classique, la dopamine étant la récompense naturelle du cerveau.
(enregistrement au Vapexpo de Paris – septembre 2017)

Mon conjoint continue de fumer

Vous vapotez, vous avez arrêté de fumer depuis peu, mais voilà…. votre conjoint lui n’a pas l’intention de s’arrêter pour le moment et se ferme à toute discussion sur le sujet.

Que faire pour convaincre ma femme/mon mari d’arrêter de fumer ?

Cette question est régulièrement posée sur les forums de vape et d’arrêt du tabac, malheureusement, rare sont les personnes qui ont la solution miracle.

Lire la suite Mon conjoint continue de fumer

L’hécatombe du cancer du poumon

La fréquence du cancer du poumon diminue chez l’homme, mais elle continue de croître de façon inquiétante chez la femme et sa mortalité pourrait dépasser dans un avenir proche celle du cancer du sein.

En cause le tabagisme. Lire la suite L’hécatombe du cancer du poumon

Le déclic en vidéo (1)

Quand on regarde cette vidéo en entier, on comprend aisément que, ce que les fumeurs se refusent à entendre ou du moins comprendre, est un suicide déguisé.

Le tabac est une drogue, on ne s’en défait pas en 3 minutes, mais il faut connaître ses dangers pour pouvoir réagir.

J’ai été fumeuse de 2 paquets par jour pendant 35 ans, et je n’y croyais pas, jusqu’au jour où mon père a disparu en 3 semaines à cause du tabac… Le déclic a eu lieu… Lire la suite Le déclic en vidéo (1)

Les additifs du tabac

… l’ingénierie de la cigarette et la dépendance à la nicotine

Extrait : « Dans l’Union Européenne, plus de 600 additifs sont autorisés dans la fabrication des produits à base de tabac, ceci dans un cadre législatif extrêmement flou et fortement décentralisé. Bien que les additifs du tabac soient en général contrôlés quant à leur toxicité directe, il n’y a pour ainsi dire aucun contrôle ni évaluation de l’impact de ces additifs sur les comportements tabagiques, ou sur d’autres conséquences néfastes éventuelles. Si l’ajout d’une petite quantité d’une substance relativement inoffensive rend le tabac plus addictif, ou rend l’initiation au tabagisme plus facile, ou facilite la poursuite de la consommation de tabac, cette substance, parce qu’elle conduit d’une manière ou d’une autre à fumer davantage, est susceptible de provoquer des dégâts importants. En effet, une augmentation de la consommation de tabac accroît l’exposition à plus des 4000 substances chimiques contenues dans la fumée, dont certaines sont hautement toxiques et cancérigènes. Si l’on considère que, dans l’Union Européenne, plus de 500’000 personnes meurent prématurément chaque année de maladies dues au tabac, une augmentation de seulement 1% dans la consommation du tabac due à l’emploi d’additifs aurait des conséquences sanitaires très importantes, se traduisant par la perte de dizaines de milliers de vies tous les ans. C’est pour cette raison que la question des additifs du tabac devrait être considérée comme un enjeu majeur de santé publique…. »

(source : Stop-tabac.ch)

Téléchargez la brochure sur les additifs du Tabac 

et vous découvrirez ce que vous avalez avec 1 cigarette…., et comment tout cela agit sur votre cerveau…

J’ai peur d’arrêter de fumer

Si vous avez vécu des moments forts dans votre vie, pendant lesquels vous avez eu l’impression que la clope vous détendait, il est normal que vous ayez peur de vous en séparer.

Et là… c’est la grosse crise d’angoisse…

Essayons de voir les choses autrement, et de comprendre pourquoi… Lire la suite J’ai peur d’arrêter de fumer

Je n’y crois pas au danger de la clope !

De la même manière qu’environ 80 % des fumeurs connaissent un membre de leur entourage ayant des soucis liés au tabac (ou ayant eu), vous faites peut-être partie des 20% restants qui n’ont pas affronté cette vision terrible, d’une mort lente, pernicieuse, douloureuse chez un être aimé… et surtout qui aurait pu être évitée… Lire la suite Je n’y crois pas au danger de la clope !

Se préparer à l’arrêt du tabac

L’arrêt du tabac se prépare.

Sans cette préparation, vous risquez de vous décourager,

de n’analyser que les effets secondaires du sevrage,

en dénigrant les nombreux avantages de ce dernier.

Quelle est votre motivation ?

Elle vous appartient, car elle dépend de votre personnalité, de votre entourage, de vos habitudes de vie, et de votre dépendance au tabac.

Cette dépendance peut être soit physique, soit psychologique, soit environnementale ou comportementale.

Il va donc falloir que vous analysiez ce qui pour vous est le plus important dans votre décision d’arrêter de fumer.

Votre santé ?

Vos enfants ?

Votre portefeuille ?

Autres ?

 

Savoir reconnaître ses propres facteurs de motivation peut être long, mais cela vous permettra de stimuler votre volonté et d’axer votre mental sur le positif.

Des données récentes de la neurobiologie ont permis de montrer que tous les produits qui déclenchent une dépendance chez l’homme (amphétamine, cocaïne, morphine, héroïne, cannabis, nicotine, alcool) augmentent la libération de dopamine dans le cerveau, et définissent à chaque instant l’état de satisfaction physique et psychique dans lequel se trouve le sujet. Ces substances psycho-actives, en modifiant la production de dopamine, stimulent les structures du circuit de la récompense et induisent une sensation de satisfaction.

L’apprentissage conduit à ce que ce ne soit plus la récompense qui active les neurones mais les signaux annonçant l’arrivée de cette récompense.

Au cours de son développement, chaque individu se constitue un ensemble de signaux qui lui sont propres et dont la perception lui permet d’anticiper une satisfaction et de s’adapter à son obtention.

Un signal non suivi de récompense déclenche une frustration.

Par contre, la prise de substance psycho-active, conduit l’individu à mémoriser des événements qui n’ont pas de réalité physiologique mais qui, parce qu’ils sont associés à la prise de produit, l’en rendent dépendant.

Ainsi, les stimuli environnementaux sont particulièrement importants chez le fumeur, lequel a développé, souvent pendant des années, de multiples associations entre certaines situations et le fait de fumer.

La seule présentation de ces stimuli peut conduire à une envie compulsive de tabac, et il faut savoir l’éviter.

Rappelez-vous que :

  • Une personne qui fume un paquet de cigarettes par jour absorbe l’équivalent d’une tasse de goudron par an.
  • Le tabac est responsable d’une diminution des performances sexuelles.
  • Le tabac est responsable d’une diminution de la fécondité chez la femme.
  • La peau des femmes fumeuses est sèche, terne et son teint est brouillé. La peau perd de sa souplesse et présente donc un vieillissement prématuré.

Prenez le temps de réfléchir avant de vous lancer dans cette formidable reconstruction d’une vie sans tabac.

Vous n’en ressortirez que gagnant.

Lire la suite Se préparer à l’arrêt du tabac

Vais-je grossir si j’arrête de fumer ?

La nicotine contenue dans le tabac diminue l’appétit, augmente les dépenses énergétiques et ralentit le stockage des graisses.

De plus, la cigarette entraîne de mauvaises habitudes alimentaires. Lire la suite Vais-je grossir si j’arrête de fumer ?