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Pas facile de se motiver à arrêter quand on aime fumer.
La démarche doit venir de soi et de personne d’autre pour ne pas être vouée à un retour en arrière.
Tous les vapoteurs sont passés par ces moments de déprime qui nous font retomber dans le tabac.
Avec la vape, il ne faut pas lâcher.
Cela fonctionne à plus ou moins long terme selon les fumeurs, mais si vous avez le bon matériel et le bon taux de nicotine, vous allez y arriver.
Ce coin vous montrera des vérités qui dérangeront certaines âmes sensibles, mais c’est souvent cela qui fait le déclic et motive …

Quel est mon profil de fumeur ?

Ce n’est qu’après plusieurs années de consommation d’une substance dangereuse que l’on se pose en général la question de savoir pourquoi on a commencé, et comment on en est arrivé à continuer d’absorber un produit qui tue, tout en étant conscient du mal qu’il peut nous faire…

Le pire dans tout ça, c’est d’arriver à culpabiliser d’avoir été malade, car oui l’addiction est bien une maladie.

Tout le monde ne devient pas « accro » du jour au lendemain, au premier contact avec une drogue ou avec un comportement : l’addiction est un processus plus ou moins rapide, au cours duquel les individus augmentent progressivement la fréquence et la quantité de leur consommation. 

Le tabac étant une drogue, c’est un engrenage sournois dont le fumeur est victime sans s’en rendre compte…

LA CONSOMMATION DIFFÈRE D’UN FUMEUR À L’AUTRE

Les usages des substances dits récréatifs

Il s’agit des consommations ponctuelles, éventuellement festives et à des doses restreintes : un verre de vin pendant le repas, une cigarette pendant une pause café, un joint occasionnel…

Les usages des substances dits excessifs

Ce sont les consommations fréquentes d’une quantité non négligeable d’alcool ou de drogues (le tabac en fait partie).

Ces usages entraînent des modifications au niveau du système cérébral qui, envahi par ces substances, devra retrouver un équilibre pour fonctionner normalement. Lors de l’arrêt de consommation, une sensation désagréable appelée communément « le manque » se fait alors sentir de façon plus ou moins forte selon la substance ingérée.

Pour retrouver son état normal, l’individu devra renouveler sa consommation. Ces comportements ont une incidence sur la santé physique et mentale de la personne : atteintes au foie, aux poumons, anxiété, dépression, risque suicidaire… 

Les usages pathologiques des substances

Ils se caractérisent quant à eux par l’incapacité de l’individu à résister à son envie de consommation, bien qu’il soit averti des conséquences néfastes qu’elle aura sur lui et son environnement personnel et professionnel.

Les personnes accros sont plus vulnérables aux « messages » de bien-être transmis par la substance à leur cerveau. Ils ne contrôlent plus leur comportement face au produit ou à l’activité à laquelle ils sont accros, la partie de leur cerveau gérant le libre-arbitre étant affectée.

Rôle du cerveau dans l’addiction

Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît de mieux en mieux les mécanismes neuro-biologiques de l’addiction.

Ceux-ci sont étroitement liés au « système de récompense » un circuit du cerveau responsable des sensations de plaisir ressenties après certaines actions.

Présent dans le cerveau reptilien de l’homme, comme dans celui de nombreux animaux, c’est grâce à lui que nous répétons volontiers les comportements indispensables à notre survie et à celle de notre espèce : manger, boire, avoir des rapports sexuels, procréer…

Dans les troubles addictifs, ce mécanisme fondamental du vivant est perturbé, tout d’abord par la prise d’une substance (alcool, tabac, substances illicites…) qui démultiplie la sensation de plaisir, ensuite par un dysfonctionnement du cerveau, qui ne régule plus correctement son système de récompense.

Lorsque ces deux dimensions sont réunies, on aboutit à la maladie addictive. 

Comment cela se passe t’il ?

Les substances psycho-actives perturbent la transmission entre les neurones des «informations » responsables de nos perceptions, sensations, émotions, humeurs.

L’information, qui circule entre les neurones par l’intermédiaire des neurotransmetteurs (substances sécrétées par le neurone), est comme brouillée, les perceptions changent, les sensations sont aiguisées ou atténuées.

Les neurotransmetteurs ont un rôle de régulation sur le circuit de l’information entre neurones : certains la stimulent, l’accélèrent, ou l’atténuent ou la freine.

Circuit d’information entre deux neurones

Prenons exemple de la dopamine : le neuromédiateur (ici, la dopamine) secrété par le premier neurone, traverse l’espace de communication situé entre les deux neurones (synapse) et rejoint le deuxième neurone où il se fixe sur des récepteurs.

À chaque neuromédiateur correspond un récepteur spécifique,
capable de le reconnaître et de le réceptionner

Notre cerveau secrète près d’une centaine de neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine, les opioïdes, les cannabinoïdes, l’endorphine, l’acétylcholine

Mais alors comment faut-il faire pour soigner une addiction ?

Cela ne se fait pas en un jour.

Il faut entamer ce que l’on appelle communément un « sevrage » qui va passer par une re-programmation totale du cerveau.

Prendre la « décision d’arrêter de fumer » est différent de prendre la « décision de devenir ex-fumeur ».

La première reste superficielle et temporaire (modification du monde extérieur, de l’environnement, des comportements), alors que la seconde est un changement profond et durable (modification du monde intérieur, des valeurs, de l’identité, des croyances).

Ces 2 niveaux de changement sont en général toujours en conflit et empêche le fumeur d’avancer dans sa démarche d’arrêter.

LA NICOTINE

L’addiction au tabac surgit quand on est dépendant à la nicotine.

Le cerveau a besoin de sa dose de nicotine.
C’est ce que l’on appelle la dépendance physique.

Alors pour soigner cette dépendance physique, il est grandement recommandé :


1/ de prévoir en premier lieu, de consommer des doses importantes de nicotine (correspondant au passé tabagique du fumeur et permettre à son cerveau de s’habituer à recevoir la nicotine de manière différente que par la cigarette). Cette consommation peut se faire soit par des substituts nicotiniques, soit par la cigarette électronique.

2/ de diminuer ensuite petit à petit sa dose de nicotine.

La nicotine doit être votre amie, une alliée de taille dans votre arrêt du tabac.

La nicotine est une plante naturelle, non cancérigène (scientifiquement prouvé). Quand on fume, c’est la combustion qui tue, et qui est responsable des maladies liées au tabac.

Ci-dessous, mon histoire avec la nicotine que je fréquente depuis ma naissance…

L’IMPORTANCE DE L’ENTOURAGE

En plus de cette dépendance physique qu’il faut gérer, il faut également bien savoir s’entourer.

Si le fumeur qui essaie d’arrêter de fumer ne reçoit que des messages de découragement, cela ne peut qu’être voué à l’échec.

GÉRER SES PEURS

Oui le fumeur a peur d’arrêter de fumer, surtout s’il a essayé plusieurs fois sans jamais y parvenir. Cette peur est légitime mais ne doit pas pour autant être un frein à la tentative d’arrêt du tabac.

Jacques Le Houezec vous explique pourquoi ci-dessous :

ANALYSER SON PROFIL DE FUMEUR EN AMONT DE L’ARRÊT

La cigarette « plaisir et détente »

La cigarette Plaisir est une des plus difficile à oublier, c’est celle dont on se souvient avec nostalgie longtemps après avoir arrêté, jusqu’à en rêver la nuit ! C’est la cigarette du petit café, du retour à la maison après une journée de travail, la cigarette-récompense, la cigarette-détente… C’est aussi la cigarette conviviale, celle qui fait du bien lors d’une soirée en amis, avec un apéritif.

Certains fumeurs légers (moins de cinq cigarette par jour) font partie de cette catégorie. Ils peuvent passer plusieurs jours sans fumer et n’y pensent même pas. Ils peuvent fumer beaucoup de cigarettes lors d’une soirée, puis s’en passer pendant plusieurs semaines. Sans doute protégés génétiquement contre l’addiction à la nicotine (5 à 10 % des individus), ces fumeurs Plaisir ont la chance d’en rester là.

Malheureusement quand on commence à fumer, il est impossible de savoir si on fait partie de ces quelques chanceux. Le schéma classique, bien au contraire, c’est l’installation de l’addiction. Les cigarettes Plaisir cèdent la place aux cigarettes Habitude, aux cigarettes Besoin… Tout le paquet finit par y passer et en fin de compte, il ne reste plus que deux ou trois cigarettes par jour qui correspondent à un vrai plaisir, au petit bonheur de fumer.

Conseils pratiques :

La cigarette Plaisir et Détente est à l’origine de la plupart des échecs de sevrage.

On a beau être décidé à arrêter pour se dépolluer de ces dizaines de cigarettes qui intoxiquent et enchaînent, le désir de cette cigarette-là peut balayer toute volonté en un instant.

Pour l’espoir fallacieux de renouer avec cette sensation-là, on en reprend une, à l’occasion d’une soirée, pour accompagner un conjoint fumeur… en se disant que promis-juré, on se limitera à ces deux ou trois cigarettes-là chaque jour, pas plus.

Cela ne marche jamais. Quand on a été fumeur, on le redevient.

Très vite, on repasse à dix, au paquet… et ce ne sont pas des cigarettes Plaisir : l’addiction est revenue.

Ne désespérez pas pourtant, décrypter ce mécanisme, c’est déjà se donner les moyens de le combattre.

En pensant par exemple au plaisir du goût, de l’odorat… et de la bonne mine retrouvés. Il faut aussi être attentif à introduire du plaisir dans votre vie : le sport ou le chant (grâce à votre nouveau souffle), la musique…  ou des plaisirs plus coûteux (voyage, spectacles) enfin accessibles grâce aux économies réalisées sur l’arrêt du tabac.

Enfin, le simple fait de savoir que le souvenir des cigarettes Plaisir menace votre sevrage vous permettra de mobiliser votre volonté sur ces cigarettes à risques.

C’est pour cette raison que les chances de réussite augmentent à chaque tentative de sevrage : instruits par l’expérience, les “ex-futurs-ex“ stoppeurs repèrent mieux ce piège.

La cigarette « besoin »

C’est clairement la cigarette de la dépendance physique à la nicotine.

Celle qui fait ressentir l’état de manque quand elle baisse dans le sang. À ce stade, le fumeur n’arrive pas à s’empêcher de fumer chez ses amis non-fumeurs au risque de se fâcher avec eux, et craque parfois  jusqu’à allumer une cigarette en présence des enfants.

On le retrouve avec sa perfusion, en train de fumer devant l’entrée de l’hôpital…
C’est le type de fumeur qui est le plus proche du profil classique de drogué.

Conseils pratiques :

Patch, gomme, votre médecin vous guidera, mais le substitut nicotinique st indispensable.

Comme l’héroïnomane, le fumeur Besoin a… besoin d’un produit de substitution. La détermination des doses et des moments où elles doivent être délivrées à l’organisme relève de la tabacologie.

A noter, chez ces gros fumeurs, comme ceux de la catégorie Cigarette Habitude (ci-dessous), les sevrages ratés sont souvent dus à une prescription insuffisante de nicotine de substitution.

La cigarette « habitude »

La cigarette Habitude est un cran au-dessus de la cigarette Besoin qu’elle accompagne immanquablement. 

Le fumeur est devenu à peine conscient de son geste. Il est du genre à allumer sa nouvelle cigarette avec le mégot de la précédente.

Sa cigarette est devenue une prolongation du bras, de la bouche du fumeur. Une part entière de son identité. C’est le mégot de Lucky Luke, sur le bord des lèvres.

A noter, tous les fumeurs, quel que soit leur profil, égrènent quelques cigarettes Habitude dans leur journée : celle que l’on allume machinalement en attrapant le téléphone.

Conseils pratiques :

Chacun a intérêt à repérer ces cigarettes Habitude dans son quotidien.

Le simple fait d’en prendre conscience et de s’apercevoir qu’elles relèvent du geste mécanique, les rend moins indispensables, plus faciles à éviter.

Pour les gros fumeurs le substitut nicotinique est indispensable. La détermination des doses et des moments où elles doivent être délivrées à l’organisme doit se faire par un tabacologue.

A noter, chez ces gros fumeurs, comme ceux de la catégorie Cigarette Habitude, les sevrages ratés sont souvent dus à une prescription insuffisante de nicotine de substitution.

Un patch de 21 grammes ne comble pas le manque de quelqu’un qui fume trente ou quarante cigarettes par jour et absorbe ainsi 80 mg de nicotine. La sensation de manque sera là, intense. Ces gros fumeurs ont besoin d’appliquer plusieurs patchs, sous contrôle médical ou d’associer plusieurs substituts, voire même d’utiliser une cigarette électronique.

Il serait judicieux également d’ajouter aux substituts une thérapie cognitive et comportementale pour reconstruire une image de soi qui n’intègre plus la cigarette et casser les réflexes conditionnés.

La cigarette « stimulation »

La cigarette Stimulation, c’est celle que vous allumez au moment de plonger dans le travail, quand il faut lutter contre le vertige de la “page blanche“, rédiger un rapport, trouver une solution à un problème…

C’est aussi la cigarette “anti-fatigue“, celle dont vous appréciez l’effet excitant le matin au réveil ou à l’heure du coup de barre en début d’après-midi.

Vous recherchez le côté dopant de la nicotine dont les propriétés psycho-stimulantes sont parfaitement démontrées.

Elle attise la mémoire à court terme ; elle stimule l’attention et la vigilance. Au niveau physique, elle améliore les capacités sensorielles (vision et audition) et motrices (réflexes, habileté psychomotrice..).

Vous êtes de ces fumeurs qui utilisent la cigarette pour se sentir au mieux de leurs capacités, dans la plénitude de leurs moyens.

Conseils pratiques :

En début de sevrage, vous risquez de vous sentir moins performant au travail et de peiner à fournir les mêmes efforts intellectuels que d’habitude. Ce phénomène est directement lié à la baisse du taux de nicotine dans le sang. Il est très vif les premiers jours, mais il finit par devenir ponctuel jusqu’à disparaître complètement.

Première remarque, pour ceux qui carburent à la stimulation par la nicotine, mieux vaut ne pas s’arrêter juste avant des examens ou en pleine “charrette“ au travail.

Autant reporter votre projet d’une semaine au deux pour vous donner de vraies chances. Et pourquoi ne pas profiter par exemple du mois sans tabac ?

Parallèlement, menez une vie très saine (sommeil, alimentation) qui vous donnera du tonus et de l’énergie.

Vous atténuerez ainsi l’impression de méforme que provoque la suppression de la cigarette chez vous. C’est le moment ou jamais, pour ceux qui en ont envie, de se mettre au sport et de s’offrir des shoots naturels d’endorphines.

CONCLUSION

Quelque soit votre profil, le fait de prendre la décision d’arrêter est déjà un grand pas.

Ne restez pas seul, pensez à prendre conseil auprès de fumeurs qui ont déjà réussi à arrêter et qui pourront être les meilleurs conseillers, en plus de votre médecin ou tabacologue, puisqu’ils auront vécu les mêmes difficultés que vous.

Pour cela internet est votre allié.

Inscrivez-vous sur les fora, sur les groupes de soutien, parlez-en autour de vous à des personnes bien intentionnés à votre égard.

Fumer cause 21 maladies chroniques

Les maladies chroniques ne sont pas contagieuses, mais elles limitent les activités quotidiennes d’une personne tout au long de sa vie et elles sont susceptibles de causer la mort. Le tabagisme est un facteur de risque important de vingt et une maladies chroniques.

La majorité de ces maladies peuvent être évitées en éliminant le tabac de sa vie.

Cerveau

Accident vasculaire cérébral (AVC)
Les gens qui fument sont deux à quatre fois plus à risque de subir un accident vasculaire cérébral que ceux qui ne fument pas. Le risque varie selon la quantité de cigarettes consommées. Les personnes exposées à la fumée secondaire sont aussi plus susceptibles de souffrir d’un AVC. En effet, comme le tabagisme passif épaissit le sang, cela bloque les veines, les artères et augmente le rythme cardiaque. Ce phénomène contribue à l’augmentation des risques d’accidents cardiovasculaires ou vasculaires cérébraux.


Yeux

Perte de la vue
La fumée de tabac contient des produits chimiques qui réduisent la circulation sanguine des yeux et la quantité d’oxygène transportée par le sang. Ce phénomène peut amener les personnes qui consomment du tabac à perdre la vue.

Cataracte
Les fumeurs ont deux fois plus de risques de développer une cataracte que les gens qui ne fument pas. La cataracte est une maladie de l’oeil qui peut être causée par la cigarette et qui consiste en un obscurcissement du cristallin de l’œil qui cause une vision floue.

Dégénérescence maculaire liée à l’âge
La consommation de tabac multiplie par trois les risques de souffrir de dégénérescence maculaire liée à l’âge. Il s’agit d’une détérioration de la couche de tissu située au fond de l’œil (macula), qui peut amener les fumeurs à perdre la vue.


Bouche

Parodontite
Le tabagisme réduit la circulation sanguine de la gencive, modifie les bactéries qui se trouvent dans la bouche et affaiblit le système immunitaire. Toutes ces conséquences rendent les fumeurs plus vulnérables au développement d’une maladie de la gencive appelée la parodontite.


Système respiratoire

Asthme
Le tabagisme accélère la détérioration de la respiration. Les symptômes de l’asthme sont plus fréquents et plus sévères chez les personnes qui fument ou qui sont exposées à la fumée secondaire. 

Poumons

Pneumonie
Fumer ou être exposé à la fumée secondaire accroît les risques de développer une pneumonie, car le tabac réduit la capacité du corps à combattre les infections.

Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC – BPCO)
Le tabagisme est la principale cause de maladie pulmonaire obstructive chronique. Cette maladie, qui regroupe l’emphysème et la bronchite chronique, empêche les personnes qui en souffrent de respirer normalement. Cette maladie, qui peut être causée par la cigarette, regroupe l’emphysème et la bronchite chronique, empêche les personnes qui en souffrent de respirer normalement.

Tuberculose
La tuberculose est causée par une bactérie qui se loge le plus souvent dans les poumons. Les personnes qui fument ont plus de risques d’attraper cette maladie et d’en mourir que celles qui ne fument pas. En 2018, dans le monde, 860 000 cas de tuberculose étaient imputables au tabagisme.


Cœur

Anévrisme de l’aorte thoracique
Le tabagisme est un facteur de risque établi de l’anévrisme de l’aorte thoracique.

Maladie coronarienne
La consommation de tabac accroît la probabilité de développer une maladie coronarienne. Les fumeurs ont deux à trois fois plus de risques d’avoir une maladie du cœur que les non-fumeurs. Aussi, lorsqu’une personne qui ne fume pas est exposée à la fumée secondaire, le risque qu’elle ait une crise cardiaque augmente de 27 %. Enfin, les personnes qui souffrent d’un problème cardiaque aggravent leur état de santé si elles sont exposées à la fumée secondaire.


Artères

Maladie artérielle périphérique
Les gens qui consomment du tabac sont plus à risque de développer la maladie artérielle périphérique, qui se caractérise par le blocage d’une artère, que ceux qui n’en consomment pas. Le tabagisme ferait même progresser la maladie plus rapidement.

Athérosclérose
L’usage du tabac épaissit le sang, accélère le rythme cardiaque et augmente la pression sanguine. Tous ces phénomènes abîment prématurément les veines et les artères. Pour cette raison, les fumeurs sont plus susceptibles de développer de l’athérosclérose que les non-fumeurs.


Pancréas

Diabète
Plus une personne fume, plus elle risque de développer le diabète. La probabilité de développer le diabète de type 2 serait d’ailleurs plus grande chez les fumeurs que chez les non-fumeurs. Aussi, fumer augmente le risque de complications du diabète et diminue la sensibilité du corps à l’insuline.


Système reproducteur

Effets sur l’appareil génital féminin
Le tabagisme diminue la réserve de bons ovules, ce qui réduit les chances de grossesse et accélère la ménopause. 

Dysfonction érectile
Le tabac encrasse les vaisseaux sanguins, ce qui favorise l’épaississement des artères du pénis et peut amener les fumeurs à souffrir de dysfonction érectile. Les fumeurs ont deux fois plus de risques d’avoir des problèmes d’érection que les non-fumeurs.

Grossesse extra-utérine ou ectopique
Le tabagisme nuit au transport de l’embryon vers la cavité utérine, ce qui cause des grossesses extra-utérines. Plus une femme fume, plus le risque de grossesse extra-utérine augmente. Une consommation de plus de 20 cigarettes par jour multiplie par quatre les risques d’avoir une grossesse extra-utérine.

Malformation de naissance
Fumer ou être exposé à la fumée secondaire pendant la grossesse accroît le risque d’avoir un fœtus ou un nouveau-né avec une malformation cardiaque, une fente palatine ou une fente labiale (bec-de-lièvre).


Articulations et os

La polyarthrite rhumatoïde (PR)
Le tabagisme augmente les risques de souffrir de polyarthrite rhumatoïde. Environ 20 % des cas de polyarthrite rhumatoïde sont dus au tabagisme. Chez les personnes génétiquement prédisposées à la polyarthrite rhumatoïde, le risque de développer la maladie est encore plus grand. En effet, un peu plus de la moitié des cas sont attribuables à l’usage du tabac.

Fracture du col du fémur
L’usage du tabac réduit l’apport sanguin nécessaire aux os, ralentit la production des cellules qui aident à leur formation (ostéoblastes) et diminue l’absorption du calcium. Ces phénomènes fragilisent les os des fumeurs, ce qui favorise les fractures du col du fémur. Une fracture de la hanche sur huit est causée par le tabagisme.


Système immunitaire

Déficience immunitaire
Le tabagisme affaiblit le système immunitaire. Les fumeurs sont donc plus susceptibles d’attraper des virus ou de contracter des maladies que les non-fumeurs.

Source : quebecsanstabac.ca

Les maladies en images

Une vidéo qui fait froid dans le dos…

Cliquez pour voir la vidéo sur YouTube

Quand les arguments sont percutants…

Ces quelques mots ne sont pas de moi,
mais de Titan Micheau,
qui m’a autorisée bien sûr à les publier en intégralité.


La question de départ sur un groupe Facebook :

Bonjour à tous, j’ai une question.

Quelqu’un a réussi à arrêter la cigarette avec la cigarette électronique et ensuite arrêter la cigarette électronique. ??

Est-ce moins difficile ou ça fait seulement prolonger le sevrage si mon but est de ne plus rien mettre dans mes poumons?

Merci et bravo à tous ❤️


La réponse de Titan Micheau :

En fait, il faut juste re-situer le problème au bon endroit.

On arrête la clope pourquoi ? 

Parce que non seulement cette addiction nous envoie à l’hosto et nous tue avec 10 ans d’avance après une lente et vicieuse (mais sûre) dégénérescence de nos facultés physiques et physiologiques (et c’est pas très joli, surtout les derniers mois!), mais elle met également en danger notre entourage non fumeur avec exactement les mêmes risques (et je ne parle même pas de l’aspect financier qui pousse certains à devoir choisir entre manger et fumer). 

Elle est source de goudrons (cancers), de monoxyde de carbone (maladies cardiovasculaires), et de particules fines (maladies respiratoires). 

Et on est accroc à ce poison à cause de cette nicotine tant diabolisée (elle n’y est pourtant pour rien) parce que les cigarettiers la boostent avec des produits sympas comme l’arsenic ou l’amoniac … 

On y trouve également du cyanure, du mercure, du plomb, du polonium … Donc pour faire court, la clope, c’est bon pour personne et mauvais pour tout le monde. Parce que si on fume pour la nicotine, ce sont tous les produits qui l’accompagnent dans la combustion d’une clope qui nous tuent prématurément à raison de 78000 morts par an.

TOUS les matins, la clope tue plus de 210 personnes.

TOUS LES JOURS.

Et dans la plus grande indifférence (autre débat).

Alors, et la VAPE ?

Ben c’est le bidule inventé par le peuple dans un garage pour pas un rond, et qui a eu plus de résultats positifs en 10 ans d’existence que plus de 60 ans de « mesures » prises par les institutions de santé concernées et qui ont coûté une fortune à tout le monde (encore un autre débat).

Et elle est composée de quoi? 

De 4 à 6 produits, tous de qualité pharmaceutique et/ou alimentaire, et elle est parfaitement exempte de tous les poisons cités plus haut.

Sa dangerosité? 

Non avérée. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est une réalité médicale. 

Dans les analyses d’un jeune fumeur débutant d’à peine 2 mois, on retrouve déjà tous les marqueurs qui sont présents dans celles d’un vieux fumeur en train de mourir à l’hosto d’une maladie tabagique. Dans celles de quelqu’un qui vape depuis 8 ans, que dalle, rien, nada, que tchi, le grand vide, l’absence de tout.

Autre chose: Une étude canadienne (jécéplulakelle) a prouvé que l’air intérieur d’une pièce fermée avec un vapoteur en action est MOINS TOXIQUE que l’air extérieur d’une cour d’école. 

Alors quoi …? 

Il faudrait interdire les récréations à nos gamins …?

On sait tous aujourd’hui pourquoi il est impératif de quitter la clope. Elle tue beaucoup de gens, prématurément, et mochement.

La vape nicotinée? 

Des tas de gens essaient encore de « trouver » ce qu’on pourrait lui reprocher, et ces gens sont très inquiets, elle met en danger leurs intérêts financiers monstrueux … Donc ils cherchent frénétiquement quelque chose à lui reprocher.

Mais soyons clairs : si la vape représentait la moitié de la queue de l’ombre d’un microscopique problème, les labos et les cigarettiers se seraient rués sur l’autoroute du « grave danger identifié, vérifié, avéré et pouvant causer des dommages irréversibles » (le fameux « principe de précaution »), la nouvelle aurait fait le tour de la terre et elle serait interdite depuis longtemps.

Je rajouterais également ceci :

En l’état actuel des connaissances, il est normal de se poser la question surtout si on compare la vape à la clope. 

D’autant qu’avec toutes les infos connues du plus grand nombre concernant cette dernière, cette question est légitime parce que cette clope tue non seulement les fumeurs, mais également une partie de leur entourage. 

Les particules fines, les goudrons et le monoxyde de carbone (ainsi que les quelque 4000 autres saloperies qui l’accompagnent) sont des poisons qui font des ravages. 

Poisons complètement absents dans la vape.

Attendu que celle-ci n’est dangereuse ni pour le vapoteur, ni pour son entourage, vouloir l’arrêter ne dépend plus d’une question de santé publique, mais uniquement d’un état d’esprit et d’une décision de convenance personnelle comme par exemple le désir de se libérer d’une dépendance comme le café, chocolat, etc…). 

A ne pas confondre avec l’addiction, qui elle (je sais je me répète mais j’ai des excuses, je suis vieux, lol), nous rend malade, nous envoie à l’hosto et nous tue avec 10 ans d’avance.

Ouvrez vos chakras et restez Zen, ce n’est pas la Vape, même nicotinée qui vous tuera.

Et pardon pour le pavé.

👍 😉

Voeux de délivrance pour 2021…

En ce début d’année, vous avez pris la décision d’arrêter de fumer en vous aidant de la vape, car les autres substituts que vous avez essayés ne vous ont pas donné entière satisfaction.

Quelle sage décision ! 😉 🤗 🌬

Pour avoir suivi pas mal de vapoteurs dans leur sevrage, cet article reflète les questions que j’ai pu lire, et vous donne certaines réponses à ces dernières.

Pourquoi la vape fonctionne t’elle ?

Si je me fie à ma propre expérience, je pense que la découverte d’un mode ludique d’administration de la nicotine définit assez bien un taux de réussite important.

La diversité des e-liquides permet aussi de satisfaire les papilles, qui se réveillent grâce à l’arrêt du tabac…

Mais surtout, l’administration de la nicotine joue un rôle majeur, et elle peut être régulée plus efficacement qu’avec d’autres substituts, pour coller à votre passé tabagique.

Il faut comprendre que bien souvent le fumeur a peur d’arrêter de fumer. Il a parfois fait plusieurs tentatives d’arrêt restées infructueuses, il a trop souffert et il est découragé. Explication ici en vidéo, par Jacques Le Houezec,

La découverte de la vape va lui permettre de leurrer son cerveau mais surtout de lui donner satisfaction, pour que l’envie de la clope disparaisse petit à petit.

Cette notion de plaisir est capitale dans un sevrage.

Par où commencer pour que ça marche ?

Grande question 😉 …

Plusieurs choix s’offrent à vous :

  • demander conseil à un ami déjà vapoteur (mais il n’aura pas forcément le même passé tabagique que vous),
  • faire le tour des fora et groupes Facebook (vous allez faire face à des foultitudes de renseignements en vrac, qui seront difficiles à traduire)
  • chercher par vous-même sur internet (attention aux erreurs, la vape a tout de même un petit côté technique à ne pas négliger),
  • entrer dans une boutique de vape, en voilà une idée qu’elle est bonne !

Pourquoi « aller dans une boutique » est la meilleure solution ?

Parce que vous aurez un accompagnement et un suivi personnalisé. Rien ne vous empêche en parallèle d’en parler à votre médecin généraliste ou de consulter un tabaccologue.

Attention néanmoins aux faux vendeurs de cigarettes électroniques qui ne sont là que pour faire du chiffre, et qui vous orienteront vers du matériel à la mode et pas forcément adapté. Ils sont de plus en plus rares, mais toujours présents.

Démonstration et explications ici.

Et si mon entourage essaie de me dissuader d’essayer ?

Toutes les personnes, fumeuses ou non, qui essaient de vous décourager n’ont pas pris le temps de se renseigner, et se sont juste focalisées sur les campagnes médiatiques de désinformation (quand l’empire du tabac perd de l’argent, il faut bien le récupérer à tout prix…).

Pour permettre à ces personnes de mettre à jour leurs connaissances du sujet, vous pouvez les orienter vous-même sur des sites percutants et objectifs.

Vous pouvez aussi leur demander d’écouter les témoignages de vapoteurs, qui ont retrouvé une santé en switchant du tabac à la vape.

Les 3 films cultes font aussi le tour de la question, tant au niveau de la réduction des risques tabagiques qu’au niveau médical et scientifique.

Le 4ème film est sorti il y a peu de temps et traite principalement de la nicotine. Vous pouvez pour l’instant le regarder en anglais sous-titré en français (inscrivez-vous sur Ibex, et profitez de la période gratuite de 10 jours pour le regarder après inscription – N’oubliez-pas ensuite d’annuler pour éviter d’être prélevé à la fin de la période de 10 jours).

Image écran

Puis-je fumer et vapoter en même temps ?

OUI, de la même manière que vous pouvez rajouter des patchs, des gommes, ou des chewing gums si le maximum de nicotine contenu dans les e-liquides ne vous suffit pas (voir plus bas l’importance de la nicotine).

Néanmoins, il est difficile de vous aiguiller objectivement vers la meilleure solution pour vous, chaque fumeur étant différent.

Certains vapoteurs ont stoppé de suite, d’autres ont mis plus de temps. Cet aiguillage sera adapté au fur et à mesure de vos visites dans votre boutique favorite 👍.

Votre vendeur saura vous dire si vous devez augmenter, diminuer la nicotine, ou si votre matériel doit être adapté ou modifié.

Source Tabacstop :

« Il est vrai que pour certaines personnes, l’envie de fumer est moins pressante que pour d’autres. Ceci s’explique par une particularité génétique qui entraîne une plus longue persistance de la nicotine dans le cerveau. Du coup, le besoin d’une autre cigarette ne se fait pas ressentir aussi rapidement. …/…

Ces fumeurs occasionnels peuvent se faire piéger par la dépendance à la nicotine et insensiblement, leur consommation augmente. »

Attention aussi si vous avez arrêté de fumer et que vous acceptez une cigarette que l’on vous propose. Les récepteurs à la nicotine dans les cellules du cerveau se réactivent et vous risquez la rechute, même après plusieurs années sans tabagisme.

Le principal dans tout ça est de garder à l’esprit le fait que une seule cigarette est aussi dangereuse qu’un paquet.

Et si je ne souhaite pas utiliser de nicotine ?

Sans vouloir apporter de jugement hâtif, c’est fort dommage et dommageable.

Cette nicotine est LA solution à l’arrêt du tabac.

Sans elle, la rechute est proche, car c’est elle qui dirige votre cerveau et non l’inverse.

Si votre cerveau n’en a pas, il va la réclamer en vous faisant vivre l’enfer par des sensations très désagréables de manque.

Oui mais j’ai déjà eu une mauvaise expérience avec la vape, je ne supportais pas la nicotine…

Vous n’êtes pas seul(e).

Déjà, il n’y a pas que de la nicotine dans les e-liquides.

Le Propylène Glycol peut agresser la gorge des vapoteurs, certains arômes aussi. Son pourcentage peut être diminué, sans dénaturer les e-liquides, pour être moins irritant.

Si vous avez besoin d’un fort taux de nicotine, mais que vous ne le supportez pas, les sels de nicotine peuvent aussi être une solution, votre vendeur vous renseignera, et adaptera votre vape en fonction.

Petite précision : avec le tabac, votre gorge n’était pas irritée en raison des anesthésiants contenus dans une cigarette.

Ne pas confondre les effets indésirables de l’arrêt du tabac et/ou de la vape.

Puis-je commander sur internet ?

Je préfèrerais laisser cette réponse dans le vide.

Pour moi, il sera toujours meilleur de démarrer mais aussi continuer votre sevrage, en ayant l’appui d’un professionnel.

Néanmoins, nous n’avons pas toujours le temps de nous déplacer, de faire la queue, de passer du temps à discuter, raison pour laquelle cet article peut vous aider : Les erreurs à éviter quand on commande sur internet.

J’ai certainement du oublier quelques détails, je compte sur mes amis professionnels pour rajouter leurs commentaires en dessous de cet article.

Ça y est, c’est décidé, je la quitte !

Elle me fatigue,

Elle m’use,

Elle me tue,

Je n’en peux plus, et surtout je n’en VEUX plus !

J’espère que les quelques images ci-dessous vous conforteront dans votre décision.

Vous avez fait le bon choix.

Par où commencer si je veux vapoter ?

Si vous êtes ici, c’est que la vape vous interroge, vous attire, ou vous passionne, qui sait ?

☀️ — Peut-être allez-vous l’essayer pour arrêter de fumer, car vous en avez eu des retours positifs de la part de vos proches, mais vous manquez de motivation ?

☀️ — Peut-être avez-vous trop prêté attention à l’emballage médiatique négatif autour de cet outil de réduction des risques tabagiques, et vous ne savez plus quoi penser ?

☀️ — Peut-être aussi que vous ne vous sentez pas capable de recommencer un arrêt du tabac par peur d’un nouvel échec ? L’envie de fumer est plus fort que votre volonté...

Alors voilà, vous hésitez encore… voire vous avez peur de vous lancer.

Rassurez-vous c’est tout à fait normal, et vous n’êtes pas le premier à traverser toutes ces étapes désagréables de questionnements incessants. 🤗

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Lutter contre l’envie de fumer, le réflexe « sans tabac »

Retrouvés le souffle et la liberté !

Envolés le plaisir satanique et le mauvais geste qui réconfortent !

Quand il n’y a plus d’écran de fumée entre soi et la réalité, la personnalité se transforme.

Une guerre, un combat, une lutte sans merci…

Tous les anciens fumeurs le disent : ils ont déployé un énorme effort de volonté pour arrêter la cigarette.

Mais, une fois la victoire acquise, le sevrage accompli et le corps à nouveau éduqué à vivre sans tabac, la plupart constatent que leur personnalité s’est aussi réorganisée… autour du manque.

Pour gérer les changements liés à l’arrêt du tabac, éviter les situations à risque, et agir sur l’environnement, une ligne de conduite s’impose, et la vape peut vous aider à la respecter avec plus de facilité.

Avoir confiance en soi

Parfois, il est plus simple d’arrêter un sevrage plutôt que de s’accrocher, de tenir et de recommencer.

« La cigarette est un “équilibrateur” formidable, un calmant.

Supprimer le tabac ne revient pas à supprimer le problème.

Quand on arrête de fumer, on se retrouve souvent face à un état dépressif que le tabac masquait. »  Il faut axer son mental sur le positif et non pas considérer la difficulté comme un échec.

Regarder les cigarettes évitées, plutôt que de se dire « il m’en reste encore 3 à éliminer »…

Se laisser du temps, ne pas se mettre pas la pression, cela ne fait qu’augmenter le stress et la vision négative de ce long parcours semé d’embûches.

Adopter le changement

Pendant de nombreuses années, le tabac vous a imposé un certain rythme de vie.

C’est lui qui ponctuait vos journées : la cigarette du matin, celle pour accompagner le café après le repas, la cigarette de la pause de fin d’après-midi, celle du soir…

Pour vous défaire rapidement des souvenirs réflexes, pratiquer le changement !

C’est une technique facile, pratique et efficace qui perturbera l’ordre installé par la cigarette et vous permettra de lutter contre les automatismes.

 Comment faire en pratique ?

Si par exemple vous aviez l’habitude de commencer par prendre votre petit-déjeuner avant de vous laver, faites l’inverse.

Si vous aviez l’habitude de fumer à certains endroits, changez les meubles de place, le téléphone de place… et bien sûr, enlever de votre ligne de mire tout ce qui peut vous faire penser au tabac (cendriers, briquets, allumettes…).

Quand vous regardez un film où vous voyez quelqu’un fumer, détachez votre regard de l’écran quelques secondes, et regardez un tableau, votre enfant, des fleurs… tout ce qui peut vous tenir éloigné(e) de la pensée « tabac ».

Et surtout… à la moindre envie de fumer, prenez votre vaporette !

Remplacer les habitudes

Quand vous fumiez, la cigarette vous donnait peut-être l’impression de vous aider pour beaucoup de choses : vous calmer, vous donner une contenance, vous concentrer, …mais si vous y réfléchissez… ce tube blanc n’a jamais réussi à résoudre vos problèmes…

L’arrêt peut dans ce cas donner l’impression de laisser place à un grand vide. « Remplacer » est un des moyens fondamentaux à utiliser pour lutter contre ce sentiment.

Par exemple, si vous pensez, qu’auparavant, la cigarette vous aidait à gérer le stress, essayez de pratiquer une activité de détente ou un sport que vous aimez, de faire quelques séances de méditation ou de relaxation au cours de la journée, etc.

L’objectif de ce changement est d’arriver à conditionner votre cerveau par quelque chose qui vous soulage de la même manière. La « ecig » est l’alternative idéale.

Chacun étant différent, il se peut que vous mettiez du temps à trouver cet équilibre.

Limiter les tentations

Il y a des situations particulièrement « à risque » : soirées entre amis, pause avec les collègues, café après le repas, mariages…

Au début de l’arrêt, mieux vaut les éviter. Mais ne vous éloignez pas de vos amis pour autant, s’assurer de leur soutien est important. Pour vous encourager, dites-vous que cette situation ne durera qu’un temps et qu’une fois votre arrêt du tabac plus installé, vous aurez suffisamment confiance en vous pour affronter ces situations sans craquer.

Par ailleurs, même si vous pensez que vous serez plus en confiance si vous gardez des cigarettes près de vous, évitez de conserver du tabac à portée de vos mains dans la mesure du possible.

Je dois dire qu’en ce qui me concerne, le fait d’avoir quelques tueuses dans un tiroir a été pour moi plus serein. Cela fait 5 ans qu’elles sont là et que je n’y ai pas touché… mais toujours ma vaporette près de moi ! (:good:)

Anticiper

L’anticipation est l’art des grands stratèges, et un outil essentiel pour tenir bon.

Au cours de votre arrêt, vous allez rencontrer des proches fumeurs, sortir avec des fumeurs, voir des fumeurs dans la rue ou à la télévision, vous confronter à des situations où on vous proposera une cigarette…

Pour anticiper ces moments et les vivre sereinement,

  • Annoncez aux fumeurs que vous fréquentez que vous ne fumez plus et que vous avez besoin de leur soutien (par exemple, leur demander de ne plus vous proposer de cigarettes)
  • Préparez des phrases clés  pour contrer efficacement les éventuelles propositions de cigarettes. Cela peut être : « Merci mais le tabac, ce n’est plus pour moi » ou « J’ai choisi d’arrêter de fumer » ou « Moi, j’essaie d’arrêter, merci de m’aider dans ma démarche»…
  • Toujours avoir son vaporisateur personnel sur soi (clearomiseur rempli, et batterie chargée)

Une certitude, le souvenir du tabac s’estompe avec le temps.

La vie se réorganise et on savoure sa victoire.
Aucun ancien fumeur ne songe délibérément à reprendre la cigarette et à subir à nouveau cette dépendance. Les améliorations constatées sur sa santé le confortent dans ses choix.

Alors, prêt(e) à signez votre contrat sans tabac ?

Prendre la décision de vapoter

Toi vapoteur…. Mauvais citoyen…

Toi vapoteur, tu plombes le budget de l’Etat…
Toi vapoteur, tu ruines les buralistes…
Toi vapoteur, tu humilies les autorités de santé…
Toi vapoteur, tu donnes des ulcères aux anti-tabac…
Toi vapoteur, tu fracasses le business de la pharma…
Toi vapoteur, tu vas coûter cher aux caisses de retraite…
Toi vapoteur, tu tues l’industrie du tabac…
(vap’you 18 juillet 2017)
Oui mais moi vapoteur…
Je ne fume plus….
Je respire mieux…
Mon coeur est régulier…
Mes artères sont fluides…
Je ne suis plus enfumé(e) et je suis LIBRE…

On crie partout les méfaits des cigarettes classiques, même sur leurs packagings, mais on aimerait surtout pas que vous arrêtiez !

N’oublions pas que le tabac tue 1 fumeur toutes les 6 secondes dans le monde… et si vous lisez cet article, c’est que l’envie de stopper votre empoisonnement vous titille…

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Les mytérieux agents de texture et de saveur des produits du tabac

Les mystérieux agents de texture et de saveur des produits du tabac

Les cigarettes ne sont pas de simples feuilles de tabac roulées dans du papier.

La cigarette moderne constitue un produit sophistiqué.

Outre les 4000 substances chimiques recensées dans la fumée de tabac (dont plus d’une centaine sont des cancérigènes bien connus), les documents internes de l’industrie du tabac ont révélé l’ampleur des recherches effectuées par cette dernière pour ajouter diverses substances chimiques, sans en avoir jamais informé les consommateurs (une liste des 600 additifs ici). Lire la suite Les mytérieux agents de texture et de saveur des produits du tabac

Connaissez-vous l’histoire du tabac ?

FUMER

est l’un des actes les plus encadrés légalement.

Chaque année en France, le tabac tue environ 80.000 personnes.

L’ étude la plus récente de l’Organisation Mondiale de la Santé, indique que la cigarette est responsable de 5,7 millions de morts par an dans le monde.

Cette réalité est bien évidente…

Par la vente de tabac, le permis de tuer délibérément est octroyé à tous les pays, et ce depuis des siècles… et sans aucune sanction en retour.

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Le tube blanc

Je suis un tube blanc prêt à tout pour vous détruire….

Mes atouts pour y parvenir….

Je suis assez effrayante, car même si je ne suis qu’un petit rouleau de tabac haché et enveloppé dans un papier fin,  les feuilles de tabac me composant sont traités, et des additifs potentiellement dangereux sont rajoutés pour me permettre de vous séduire. Lire la suite Le tube blanc

Le fumeur a peur d’arrêter de fumer

« Le fumeur a peur d’arrêter, car a peur d’avoir mal »… et « arrêter de fumer ne se fait pas en un claquement de doigt »… paroles de Jacques Le Houezec que vous découvrirez dans cette vidéo.

Le fumeur se pose beaucoup de questions.
Avec la vape, il faut savoir qu’il peut arrêter dans le plaisir sans souffrir du sentiment de manque souvent récurrents avec les substituts nicotiniques vendus en pharmacie.
En effet la vape procure la dose de nicotine qui convient à chaque fumeur (elle est différente pour chacun en fonction du passé tabagique), et celle-ci remplace le shoot de nicotine provoquée lorsqu’on fume une cigarette de tabac.
Encore faut-il vaper avec le bon taux de nicotine pour obtenir la même dose de dopamine que procuraient les substances addictives de la cigarette classique, la dopamine étant la récompense naturelle du cerveau.
(enregistrement au Vapexpo de Paris – septembre 2017)

Lire et écouter pour trouver la motivation

Je le sais… inutile de se voiler la face… je suis aussi passée par ce stade de déni des maladies du tabac. Fumeuse convaincue pendant plus de 30 ans, il suffisait qu’on me dise « tu devrais arrêter de fumer » pour que je parte en courant… et que je bougonne « tu peux toujours courir ».

Ces témoignages poignants de réalisme ont été trouvés sur le site « stop-tabac.ch » (lien que vous trouverez en dessous des témoignages écrits) et m’ont marquée, voire glacée… Quand je les relis ou ré-écoute… je me demande toujours pourquoi je n’ai pas arrêté plus tôt.

Je pense que les partager est une bonne chose.

Cela permettra peut-être à quelques fumeurs invétérés de se reprendre en mains pour entamer une vie sans tabac. Lire la suite Lire et écouter pour trouver la motivation

Mon conjoint continue de fumer

Vous vapotez, vous avez arrêté de fumer depuis peu, mais voilà…. votre conjoint lui n’a pas l’intention de s’arrêter pour le moment et se ferme à toute discussion sur le sujet.

Que faire pour convaincre ma femme/mon mari d’arrêter de fumer ?

Cette question est régulièrement posée sur les forums de vape et d’arrêt du tabac, malheureusement, rare sont les personnes qui ont la solution miracle.

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J’ai peur d’arrêter de fumer

Si vous avez vécu des moments forts dans votre vie, pendant lesquels vous avez eu l’impression que la clope vous détendait, il est normal que vous ayez peur de vous en séparer.

Et là… c’est la grosse crise d’angoisse…

Essayons de voir les choses autrement, et de comprendre pourquoi… Lire la suite J’ai peur d’arrêter de fumer

Je n’y crois pas au danger de la clope !

De la même manière qu’environ 80 % des fumeurs connaissent un membre de leur entourage ayant des soucis liés au tabac (ou ayant eu), vous faites peut-être partie des 20% restants qui n’ont pas affronté cette vision terrible, d’une mort lente, pernicieuse, douloureuse chez un être aimé… et surtout qui aurait pu être évitée… Lire la suite Je n’y crois pas au danger de la clope !

Je n’ai aucune volonté

Je ne vais jamais y arriver…

Combien de fois j’entends cette phrase, mais aussi… combien de fois j’ai pu la dire quand je fumais !

Vous vous attaquez à une drogue qui crée une dépendance aussi puissante que celle causée par la cocaïne ou l’héroïne.

Ce n’est pas rien ! La volonté seule ne suffit pas pour réussir à arrêter de fumer. Lire la suite Je n’ai aucune volonté

Statistiques

 Statistiques de réussite

du sevrage tabagique grâce à la vape

sur un panel de 500 personnes.

On entend toujours que la vape ne fonctionne pas, ou du moins qu’elle ne permet pas d’arrêter de fumer totalement.

Souhaitant clarifier ce point, 500 vapoteurs ont répondu à un questionnaire diffusé sur les réseau sociaux, et les résultats ci-dessous diffusés parlent d’eux-mêmes.

Pour chaque intervenant, la question était celle stipulée en haut à gauche de chaque image… Lire la suite Statistiques

Le tabac tue les hommes, la vape sauve des vies

Le tabac est un produit mortel, autorisé et contrôlé par l’ETAT. Le devoir de surveillance en santé publique de ce dernier doit mener à l’action. L’institut de Veille Sanitaire doit aider les pouvoirs publics, mais aussi l’ensemble des acteurs de santé publique et les citoyens à trouver le meilleur moyen de mener cette action. Que fait-il pour le tabac ?

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Conseils d’une ex-fumeuse

Des années de tabagisme actif envolées avec mon vaporisateur personnel.Quel plaisir de ne plus empester la maison, la voiture, les vêtements…. et de se sentir bien sans souffrir des effets néfastes du sevrage tabagique… Lire la suite Conseils d’une ex-fumeuse

Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer

Cette vidéo a pour but de créer un déclic chez les fumeurs qui hésitent encore à prendre la décision d’arrêter de fumer.. La vape permet de limiter les ravages du tabac, sans souffrir, et en prenant du plaisir, contrairement aux autres méthodes de sevrage tabagique beaucoup moins ludiques. Lire la suite Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer